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![Leave the World Behind [Movie Tie-in]: A Novel par Alam](https://m.media-amazon.com/images/I/41jOEvIwicL._SX95_.jpg "Leave the World Behind [Movie Tie-in]: A Novel par Alam")
Dernières critiques
Je pense que cette lecture n'est pas pour tout le monde, j'ai eu beaucoup de mal avec la plume de cette nouvelle que je trouve très désordonnée et particulière. J'ai toutefois bien aimé les messages et la fin de cette histoire.
On a pas vraiment le temps de se plonger dans l'histoire et je n'ai pas ressenti énormément d'émotions. J'aurais néanmoins appris le mythe de Pygmalion et Galatée grâce à cette nouvelle.
Pour mieux apprécier ce récit, il est nécessaire selon moi de lire les mots de l'auteure en fin de lecture.
J'ai largement préféré Circé et le chant d'Achille.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
On a pas vraiment le temps de se plonger dans l'histoire et je n'ai pas ressenti énormément d'émotions. J'aurais néanmoins appris le mythe de Pygmalion et Galatée grâce à cette nouvelle.
Pour mieux apprécier ce récit, il est nécessaire selon moi de lire les mots de l'auteure en fin de lecture.
J'ai largement préféré Circé et le chant d'Achille.
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Petit livre envoûtant. Longue route de Patti Smith et Robert Mapplethorpe avant d’être célèbres. Vie humble mais obstinée en direction de l’art. Aujourd’hui on monte vite avant de tomber. Beaucoup d’artistes nommés, nostalgie. Patti c’est du solide.
J'avais envie de lire depuis longtemps cette n-ième version de la guerre de Troie mais au postulat original, il est vrai. Et je me suis enfin décidé à me le procurer, pour découvrir ce roman tant apprécié de la critique et du public.
Mes attentes étaient élevées, étant donné que j'ai une véritable passion pour l’Iliade et l'Odyssée depuis mon enfance. Mais je ne suis pas puriste là-dessus et apprécie tout autant les reprises et réinterprétation, source inépuisable de réflexions menées sur des canevas anciens. Jouer dans un cadre que les gens connaissent est une formidable opportunité de pouvoir développer des choses sans avoir à expliquer tout le détail de l'univers ou ses personnages.
Bref, tout ça pour dire que je me suis lancé dans la lecture avec quelques attentes sur cette relation Achille-Patrocle.
Disons tout net, je me suis pas mal ennuyé au début. D'ailleurs suffisamment pour que je laisse trainer ma lecture pendant quelques jours en me forçant à reprendre le livre pour progresser. J'ai fini par dépasser les 280 premières pages et arriver à la guerre de Troie et là, tout à coup, j'ai trouvé que l'on avançait enfin dans la bonne direction. La fin m'a paru bien plus claire et précise, beaucoup plus intéressante que le début. Ouf !
En fait, le souci que j'ai eu, c'est Patrocle. Le personnage est vite décrit comme timide, introverti et mutique. Ce n'est pas un problème de caractérisation que je lui ai trouvé (beaucoup de protagonistes de Murakami sont dans ce genre) mais c'est son absence pratiquement permanente d'agissement sur le scénario. Patrocle m'a semblé presque jusqu'à la fin inconsistant. Une des seules caractérisation est qu'il aime Achille, ce qui ne m'a clairement pas suffit. Il a deux participations actives au scénario avant la guerre de Troie (ce qui ne fait pas beaucoup), qui consistent toutes deux à retrouver Achille lorsqu'il s'est éloigné. D'autre part, en dehors de son geste malheureux en début d'ouvrage, il n'a pas de moment fort.
La résultante est que j'avais la sensation de suivre un personnage geignard et pleurnichant pendant des années. Certes, c'est un jeune puis un adolescent, mais il me manque du corps : qu'aime-t-il ? (en dehors d'Achille), que fait-il, que pense-t-il ? Achille était bien plus vite défini que lui.
Heureusement la donne change à Troie, et je me suis demandé alors si l'effet était voulu. Madeline Miller a-t-elle voulu montrer comment en devenant adulte on fait des choix et agit plus sur le monde ? Patrocle prend des initiatives, fait preuve de sentiments (autre que pour Achille), propose des choses ... Bref, Patrocle devient un personnage. Et je pense que si cela était venu dès le début, j'aurais bien plus apprécié le livre. En l'état, j'ai passé une centaine de pages à me demander ce qu'Achille trouvait à Patrocle.
Mon avis est donc négatif au global, la bonne fin ne me fait pas oublier que je me suis trainé le livre jusqu'à elle avant d'avoir enfin mon contentement de lecture. C'est dommage pour moi, sans doute que je n'apprécie pas ce roman à sa juste valeur. Il en reste que l'histoire d'amour entre Patrocle et Achille est belle, une romance tout ce qu'il y a de plus romantique. Mais ça ne m'a pas suffit !
Mes attentes étaient élevées, étant donné que j'ai une véritable passion pour l’Iliade et l'Odyssée depuis mon enfance. Mais je ne suis pas puriste là-dessus et apprécie tout autant les reprises et réinterprétation, source inépuisable de réflexions menées sur des canevas anciens. Jouer dans un cadre que les gens connaissent est une formidable opportunité de pouvoir développer des choses sans avoir à expliquer tout le détail de l'univers ou ses personnages.
Bref, tout ça pour dire que je me suis lancé dans la lecture avec quelques attentes sur cette relation Achille-Patrocle.
Disons tout net, je me suis pas mal ennuyé au début. D'ailleurs suffisamment pour que je laisse trainer ma lecture pendant quelques jours en me forçant à reprendre le livre pour progresser. J'ai fini par dépasser les 280 premières pages et arriver à la guerre de Troie et là, tout à coup, j'ai trouvé que l'on avançait enfin dans la bonne direction. La fin m'a paru bien plus claire et précise, beaucoup plus intéressante que le début. Ouf !
En fait, le souci que j'ai eu, c'est Patrocle. Le personnage est vite décrit comme timide, introverti et mutique. Ce n'est pas un problème de caractérisation que je lui ai trouvé (beaucoup de protagonistes de Murakami sont dans ce genre) mais c'est son absence pratiquement permanente d'agissement sur le scénario. Patrocle m'a semblé presque jusqu'à la fin inconsistant. Une des seules caractérisation est qu'il aime Achille, ce qui ne m'a clairement pas suffit. Il a deux participations actives au scénario avant la guerre de Troie (ce qui ne fait pas beaucoup), qui consistent toutes deux à retrouver Achille lorsqu'il s'est éloigné. D'autre part, en dehors de son geste malheureux en début d'ouvrage, il n'a pas de moment fort.
La résultante est que j'avais la sensation de suivre un personnage geignard et pleurnichant pendant des années. Certes, c'est un jeune puis un adolescent, mais il me manque du corps : qu'aime-t-il ? (en dehors d'Achille), que fait-il, que pense-t-il ? Achille était bien plus vite défini que lui.
Heureusement la donne change à Troie, et je me suis demandé alors si l'effet était voulu. Madeline Miller a-t-elle voulu montrer comment en devenant adulte on fait des choix et agit plus sur le monde ? Patrocle prend des initiatives, fait preuve de sentiments (autre que pour Achille), propose des choses ... Bref, Patrocle devient un personnage. Et je pense que si cela était venu dès le début, j'aurais bien plus apprécié le livre. En l'état, j'ai passé une centaine de pages à me demander ce qu'Achille trouvait à Patrocle.
Mon avis est donc négatif au global, la bonne fin ne me fait pas oublier que je me suis trainé le livre jusqu'à elle avant d'avoir enfin mon contentement de lecture. C'est dommage pour moi, sans doute que je n'apprécie pas ce roman à sa juste valeur. Il en reste que l'histoire d'amour entre Patrocle et Achille est belle, une romance tout ce qu'il y a de plus romantique. Mais ça ne m'a pas suffit !
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