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La nuit des temps

J'ai été captivé par le concept du roman : découvrir une civilisation sous l'Antarctique, qui remonte à 900 000 ans. Il est important de se souvenir que ce livre a été écrit dans les années 60.



À mon avis, l'écrivain était bien avant son époque. En ce moment, il y a des idées préconçues selon lesquelles notre histoire est différente de ce que nous pensions, et qu'il y a des civilisations bien plus avancées que nous avant.



Un amour intense de la part d'Éléa, car elle avait l'impression d'être sous l'emprise de son homme, son âme sœur. L'amour ne donne que ce qui est à lui-même, et il ne prend que ce qui lui est propre.



Il est essentiel de se rappeler que René Barjavel est originaire d'une époque où la femme parfaite était belle, vulnérable et dépendait entièrement de son mari.



Je donne 4 étoiles au concept original, avec une conclusion qui intègre bien la morale des hommes d'aujourd'hui et du passé. J'ai vu venir un concept d'Éléa, donc une étoile de moins.



À mon avis, ce serait une bonne idée de réaliser un film de science-fiction avec cette histoire assez extraordinaire.
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La gloire de mon père

La gloire de mon père c’est ce genre de livre un peu bonbon qu’on prend sans trop se poser de questions, on le referme sans en avoir davantage, mais qui nous a fait prendre un plaisir fou. Tout en bienveillance et en douceur, Marcel Pagnol nous narre cette enfance d’un petit garçon qui veut devenir grand, qui admire son père et veut suivre ses traces coûte que coûte, quitte à goûter à cette désobéissance candide que peuvent avoir les enfants qui ne rêvent que d’aventure.



Ce roman est bourré d’authenticité et nous laisse le terminer avec un petit pincement au coeur, avec la certitude qu’on aurait aimé en avoir un peu plus, juste un tout petit peu plus. Il y a de ces livres qui n’ont pas nécessairement besoin de pirouettes narratives pour qu’on accroche, qui se contentent d’une simplicité rafraîchissante et bienvenue. Qui nous plonge aussi dans la nostalgie de cet âge où la moindre aspérité devient l’objet de mille questions et expérimentations, où l’on présente déjà en nous une relative cruauté (qui n’a pas marché volontairement sur des fourmis étant petit ?), tant de petits détails consignés dans ce roman par Marcel Pagnol, avec beaucoup de justesse et tendresse.


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Maigret a peur

Georges Simenon installe le commissaire Maigret dans l’atmosphère glauque et angoissante de Fontenay-le-Comte en proie à la folie meurtrière d’un assassin qui a déjà fait trois victimes en l’espace de quatre jours… Dans cette petite ville de province, la population vit dans une angoisse permanente qui tourne à l’obsession et quelques groupes d’hommes, armés de gourdins, s’organisent en « comités de vigilance ». La peur gagne du terrain jusqu’à atteindre le commissaire en visite pour deux jours chez son ami le juge Chabot. Cependant, sa présence sur place sera une aide précieuse et déterminante pour élucider cette affaire criminelle complexe…



Le romancier n’est pas seulement passé maître dans l’art de développer les intrigues policières et de tenir en haleine les lecteurs, il dévoile également dans chacun de ses livres, ses talents incontestables de fin psychologue. Dans « Maigret a peur », il fait évoluer le récit dans un environnement maussade qui cadre bien avec l’atmosphère menaçante entourant ces trois meurtres sordides et met en exergue le déséquilibre mental d’un meurtrier qui tue de sang-froid sa première victime puis qui sombre dans une paranoïa diabolique dans la mise en scène et l’accomplissement des deux crimes suivants. Georges Simenon tente ainsi de nous expliquer que la folie meurtrière a ses règles, sa logique et que les gens sensés ne tuent pas.

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