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J`ai lu [corriger]

A la demande d`Henri Flammarion en 1958, Frédéric Ditis créé la maison d`édition française J`ai lu, qui publie principalement en format poche. Sa ligne éditoriale est variée, allant de la littérature générale à la science-fiction, en passant par le roman policier et le roman d`amour. Les éditions J`ai lu publient chaque année plus de 400 nouveautés au format poche.

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Thérèse Raquin

A tous ceux qui pensent ne pouvoir lire Zola, et bien je dois vous dire que vous vous trompez ! En effet l'auteur est bien connu pour ces pavés à 700 pages qui peuvent vous faire perdre le file ou commencer une autre lecture ... Avec Thérèse Raquin cela n'est plus ! Un petit roman noir à lire absolument, c'est l'histoire d'une jeune femme mariée a son cousin mais éprise d'un autre. Le crime passionnel serait-il une délivrance ? Les personnes séniles n'ont-elle aucun discernement ? Et si un jour tout ce savait ? Que ferait-elle ?
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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai lu beaucoup de romans sur la Seconde Guerre Mondiale et je suis toujours "fascinée" de me rendre compte qu'il y a tant encore à découvrir sur cette période de l'histoire. Heather Morris a choisi de nous raconter l'histoire vraie de Lale, le futur tatoueur d'Auschwitz et de Gita, la femme dont il tomberait éperdument amoureux.



Au-delà du roman historique dans lequel on découvre de nouvelles abominations faites par les Allemands, on assiste aussi aux prémices d'une véritable histoire d'amour et pour moi, c'est là où ça coince. J'ai eu le sentiment que l'histoire était beaucoup trop romantisée, je pense même au départ qu'il s'agissait d'une histoire inventée de toutes pièces. Mais finalement, bien plus que l'histoire en tant que telle, je pense que c'est l'écriture de l'autrice (ou la traduction ?) qui m'a dérangé dans ce roman. J'ai trouvé le travail éditorial décevant. C'était simpliste au possible, l'émotion procurée venant des faits en eux-mêmes plutôt que des mots de l'autrice.



En bref, j'ai passé un bon moment de lecture car il est toujours instructif de lire une histoire vraie. Mais je n'ai pas été véritablement convaincue par ce récit. Il m'a manqué quelque chose, sans doute lié au style d'écriture de l'autrice.
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L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt

C'est assez récemment que j'ai fait connaissance avec Jack London, grâce à son merveilleux « Croc-Blanc ». Il était inévitable que je revienne vers lui, tout comme je suis sûre et certaine aujourd'hui que je n'en ai pas encore terminé avec lui. Quand on sait que Jack London détestait écrire, qu'il le faisait parce qu'il fallait bien gagner sa vie, on ne peut que se demander ce que ses récits auraient été s'il les avait écrits avec plus de passion. Le monsieur n'aimait pas ça, toujours attiré par de multiples aventures et contrées à découvrir, mais il faut bien lui reconnaître qu'il le faisait extrêmement bien malgré tout.



Et pour nous pondre « L'appel de la forêt », c'est de son voyage en Alaska parmi les chercheurs d'or qu'il s'est inspiré. Et en un sens, je trouve qu'il fait aussi pas mal écho avec « Croc-Blanc ». Mais là où l'on assiste à la transformation d'un chien-loup à l'état sauvage vers la domestication, c'est tout l'inverse qui se produit pour Buck, notre héros de « L'appel de la forêt ».



Buck avait une vie paisible auprès du juge Miller, avant qu'il ne soit trahi et vendu par le jardinier de la demeure familiale. Dressé et battu en conséquence, Buck n'a d'autres choix que d'apprendre vite. Et alors qu'il découvre le Grand Nord et son climat hostile, en tant que chien de traîneau, se réveille en lui, au fil des jours et des nuits glaciales, son instinct primitif. Résonne en lui, de plus en plus fort, ce qu'il nomme l'Appel, ce son qu'il reconnaît sans savoir ce qu'il est vraiment...



Bien que le processus soit inversé au niveau de l'intrigue, les thèmes sont les mêmes que dans « Croc-Blanc » : nature sauvage dominante, climat hostile, loi du plus fort, cruauté des hommes. Buck découvre la dureté de la vie et ce que les hommes et ses congénères sont capables de méchancetés. Mais pas uniquement, heureusement. Il sera également très aimé de son dernier maître, et apprendra de ce fait la signification des mots amour, respect et fidélité.



Le récit est court et se lit donc relativement vite. Il n'en est pas moins captivant et émouvant. Je me suis tout de suite attachée à Buck et j'ai pris plaisir à le suivre dans ses (més)aventures et sa lutte pour la vie, dans sa transformation en un animal primitif. L'atmosphère et le climat sont palpables tout du long. J'ai eu froid, j'ai senti la fatigue et l'épuisement après des journées interminables, j'ai senti les coups de bâton et de fouets, et j'ai également perçu ce lien indéfectible entre Buck et Thornton, tout comme j'ai entendu cet Appel qui gronde au plus profond de chacun...



« L'appel de la forêt » est aussi beau que « Croc-Blanc », sans l'effet de surprise puisqu'ici je me doutais dans quoi je mettais les pieds, et avec un petit je-ne-sais-quoi qui m'a un poil dérangée (venant sans doute du fait que Buck est prédestiné dès le début à la vie sauvage, portant en lui les gènes de ses ancêtres préhistoriques). L'histoire de Buck n'en est pas moins belle et dure, écrite d'une plume délicate, sachant aussi bien dépeindre l'ambiance et le milieu abrupts que les ressentis et comportements instinctifs.



Une belle lecture, que je n'hésiterai pas à relire dans quelques années.

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