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Aden Arabie

Livre formé très curieusement, il part d'une critique de la France, de l'Ecole Normale Supérieure, dont l'auteur est un élève, puis d'un voyage vers l'Arabie et Aden, où l'on a un aperçu des villes marchandes de l'Orient, avec quelques vagues portraits centrés sur les expatriés, j'ai d'ailleurs ressenti quelques réminiscences de ces villes de marins à la Joseph Conrad, et enfin c'est achevé en violent libelle contre la France de l'entre-deux-guerres. Le point de vue est difficile à comprendre, il n'y a pas vraiment d'histoire, mais ce n'est pas complètement un essai. Il faudrait que je le relise pour affiner ma critique. Le style est impeccable, ce beau style de l'Ecole Normale, mais il me donne parfois la sensation que le propos est un peu creux ou que l'on se contente de complexifier une pensée simple teintée d'un pessimisme de posture.
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Le Maître et Marguerite

– Où l’on découvre que le livre-culte de l’un ne l’est pas forcément pour l’autre... –



Qu’est-ce qu’un livre-culte ?

C’est celui que vous n’oublierez jamais ?

C’est celui que vous avez le plus conseillé, vanté, offert ?

C’est celui qui vous chamboule, qui vous fait voir le monde autrement, qui vous livre le sens de la vie ?

Le maître et Marguerite ne sera pas ce livre-là pour moi.

J’aurais bien aimé, pourtant : tous ces avis émerveillés, parfois quasi-ésotériques, m’avaient bien appâtée. Je repoussais à plus tard la découverte magnifique, la révélation terrible et inoubliable… Je m’attendais à une œuvre choc, au podium de l’île déserte, au livre d’une vie.

Le maître et Marguerite ne sera pas celui-là.

J’ai aimé le début : l’irruption du diable dans le Moscou de la fin des années 20, et la pagaille que lui et ses acolytes sèment dans la bureaucratie stalinienne, c’était plutôt réjouissant.

La distorsion entre leurs aventures fantastiques et les pesanteurs de la vie quotidienne, j’ai trouvé ça réellement bien vu.

(En fait, ça m’a rappelé une œuvre beaucoup moins connue, qui introduit elle aussi le merveilleux dans le carcan d’une société corsetée, celle de l’Irlande catholique dans Swim-Two-Birds de Flann O'Brien ; beaucoup plus drôle, de fait.)

Mais après ce début alléchant, Le maître et Marguerite part un peu en vrille à mes yeux.

Une fois que tous ces bureaucrates se retrouvent déboussolés et/ou en asile psychiatrique, c’est Marguerite qui devient l’héroïne de l’histoire et qui va vendre son âme au diable pour retrouver son amant écrivain, auteur d’une œuvre sur Ponce-Pilate dont des extraits nous sont fournis. (Victime sacrificielle, elle devra présider un genre de Bal des vampires qui traîne en longueur. L’amant en question n’apparaît vraiment pas assez captivant pour qu’elle accepte de s’emmerder autant.)

Je n’ai certainement pas saisi toute la symbolique, toutes les métaphores dont use Boulgakov, et je le regrette bien.

D’une certaine façon, je le termine en me disant qu’en un autre temps, ce livre-culte de tant de lecteurs me révèlera peut-être un jour son secret…?



Traduction sans reproche de Claude Ligny.

(Par contre, reproche au chat couronné de la couverture : la personne qui l’a choisi n’a visiblement pas lu le livre. Il est NOIR, le chat et il ne porte pas une couronne mais un réchaud à pétrole. Non, pas sur la tête.)
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La lettre écarlate

J'ai de plus en plus envie de lire des classiques mais j'y vais toujours plus ou moins à reculons sans véritable raison, puisque je n'ai pas eu de gros traumatismes de lecture de classique durant mes études, mais je pense que je me met des barrières toute seule me disant que ce sont des lectures plus difficiles.



J'ai emprunté ce livre et la bibliothèque mais je l'avais reperé avec sa nouvelle couverture en poche que je trouve très belle, le sujet du récit sur le puritanisme m’intéressait également grandement surtout en le replaçant dans son contexte.



J'ai eu du mal à rentré dans le récit en effet à mes yeux il y a beaucoup de narration et très peu de dialogue, j'ai été dçu également car je pense que je m'attendais à autre chose, je reste cependant heureuse d'avoir lu un classique de plus, même si ici l'histoire d'Hester m'a paru très longue à lire malgré son faible nombre de page.



Comme beaucoup j'y ai vu le parallèle avec la chasse aux sorcières à Salem, je pense que sans ce style alourdi de la part de l'auteur j'aurai plus aimé ce récit.



Je n'en garderai pas grand souvenir à mon grand regret et je ne suis pas du tout sûr de lire un autre récit de l'auteur.
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