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Cette critique concerne " les gens".
J'avais découvert les talents de romancier et la belle sensibilité de Labro avec " le petit garçon", et touchée au delà de tout par le petit chef d'oeuvre de " la traversée".
Dans la lecture de " les gens" je me suis tellement ennuyée que je serais difficilement capable d'en faire un résumé qui se tient.
J'ai trouvé le rythme très irrégulier ,les situations aléatoires et peu captivantes, les personnages imbuvables sauf Maria,ceci dit les personnages d'un roman n'ont pas pour vocation d'être forcément aimables...
Quant à Maria,son histoire personnelle est plutôt décousue mais elle a une aura sympathique, courageuse petite lutteuse...
Ce que j'ai aimé :
Le style de Labro dans certains passages. Ses descriptions sont parfois vitriolées sans être vraiment méchantes, et très drôles,je pense par exemple à une fête chez des bobos intellos, ça sent le vécu.
L'idée développée qui est que la vie te donne les moyens de te régénérer,de recommencer à zéro,de te relever... (ça peut paraitre cucul la praline comme concept,mais plus je vieillis et plus je me rends compte que c'est vrai.)
Et comme je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture, j'aime penser que le prochain Labro que je découvrirai me fera de nouveau m'émouvoir et me passionner.
J'avais découvert les talents de romancier et la belle sensibilité de Labro avec " le petit garçon", et touchée au delà de tout par le petit chef d'oeuvre de " la traversée".
Dans la lecture de " les gens" je me suis tellement ennuyée que je serais difficilement capable d'en faire un résumé qui se tient.
J'ai trouvé le rythme très irrégulier ,les situations aléatoires et peu captivantes, les personnages imbuvables sauf Maria,ceci dit les personnages d'un roman n'ont pas pour vocation d'être forcément aimables...
Quant à Maria,son histoire personnelle est plutôt décousue mais elle a une aura sympathique, courageuse petite lutteuse...
Ce que j'ai aimé :
Le style de Labro dans certains passages. Ses descriptions sont parfois vitriolées sans être vraiment méchantes, et très drôles,je pense par exemple à une fête chez des bobos intellos, ça sent le vécu.
L'idée développée qui est que la vie te donne les moyens de te régénérer,de recommencer à zéro,de te relever... (ça peut paraitre cucul la praline comme concept,mais plus je vieillis et plus je me rends compte que c'est vrai.)
Et comme je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture, j'aime penser que le prochain Labro que je découvrirai me fera de nouveau m'émouvoir et me passionner.
C’est à l’époque moderne que l’homme en est arrivé à se dire le créateur de sa propre humanité. Autrefois, il se croyait l’œuvre de la nature ou l’enfant de Dieu. Désormais, il entend conquérir l’une et s’affranchir de l’autre. Il veut rompre avec le passé, se donner souverainement sa loi, définir ce qui doit être, dominer. Telle est l’ambition vertigineuse que raconte cet ouvrage.
Descartes rêvait d'un homme maître et possesseur de la nature ; deux siècles plus tard, Nietzsche allait décréter que l’homme doit être dépassé, n’étant plus à la hauteur des attentes que lui-même avait définies. Rémi Brague interroge les origines de ce projet et retrouve les traits qui vont progressivement dessiner la nouvelle humanité dont nous sommes les héritiers. Pour reconstituer la longue trajectoire de l’homme moderne, ce livre convoque aussi bien la philosophie que la littérature ; il y découvre les espoirs et l’enthousiasme qui portent ses débuts, mais aussi, à l’épreuve de cette expérience impossible, l’angoisse et les désillusions qui en marquent l’échec.
Le Règne de l'homme clôt une longue enquête sur la manière dont l’homme, de l’Antiquité à nos jours, a pensé successivement son rapport d'abord au monde, ensuite à Dieu et, pour finir, à soi-même. [Quatrième de couverture]
Le règne de l'homme constitue le troisième volet d'une trilogie sur l'histoire des idées, après: La sagesse du monde. Histoire de l'expérience humaine de l'univers (LGF, 2002) et La Loi de Dieu. Histoire philosophique d'une alliance (Gallimard, 2008)
Rémi Brague, de l'Institut, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne et à l'université de Munich.
Gallimard - L'esprit de la cité
398 pages - 14 x 23
ISBN 978-2-07-077588-0 - février 2015
Descartes rêvait d'un homme maître et possesseur de la nature ; deux siècles plus tard, Nietzsche allait décréter que l’homme doit être dépassé, n’étant plus à la hauteur des attentes que lui-même avait définies. Rémi Brague interroge les origines de ce projet et retrouve les traits qui vont progressivement dessiner la nouvelle humanité dont nous sommes les héritiers. Pour reconstituer la longue trajectoire de l’homme moderne, ce livre convoque aussi bien la philosophie que la littérature ; il y découvre les espoirs et l’enthousiasme qui portent ses débuts, mais aussi, à l’épreuve de cette expérience impossible, l’angoisse et les désillusions qui en marquent l’échec.
Le Règne de l'homme clôt une longue enquête sur la manière dont l’homme, de l’Antiquité à nos jours, a pensé successivement son rapport d'abord au monde, ensuite à Dieu et, pour finir, à soi-même. [Quatrième de couverture]
Le règne de l'homme constitue le troisième volet d'une trilogie sur l'histoire des idées, après: La sagesse du monde. Histoire de l'expérience humaine de l'univers (LGF, 2002) et La Loi de Dieu. Histoire philosophique d'une alliance (Gallimard, 2008)
Rémi Brague, de l'Institut, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne et à l'université de Munich.
Gallimard - L'esprit de la cité
398 pages - 14 x 23
ISBN 978-2-07-077588-0 - février 2015
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