Quand le graphisme se limite au strict minimum : personnages œufs ou bâtons, images recopiées, trait simple, et petits gribouillis, et pourtant, des petits bijoux de subtilités.
De loin, ça ressemble à un grabouillage, de près c'est de la schizo-philosophie, drôle. C'est du haïku en dessin, minimaliste, incomparable car vraiment original...
1592, William Shakespeare s'adresse à ses comédiens
— Les copains, j'ai retravaillé le texte et j'ai bien peur que « Roméo, Juliette et monsieur Flagada » ait maintenant un titre plus court – et seulement DEUX personnages principaux.
Dessin minimaliste et humour British, un régal.
100 strips avec seulement huit cases dessinées par Menu, photocopiées à l'envi et enrichies de textes par Trondheim. Pari risqué, contraintes énormes, et but atteint : au bout de quelques pages se développe un univers abstrait mais cohérent, des personnages récurrents, une histoire complexe.
C'est très bavard, mais même les dialogues sont des petits gribouillis ! Des histoires qui pourraient définir un terme à la mode : Interaction sociale.
Le cœur du monde de Fabio, c'est un chat filiforme qui comble sa vie en passant d'une poubelle à l'autre. Ce personnage visite un monde hostile et dérangé qui ressemble beaucoup au nôtre.
Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l’économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées. Personnages attachants, drôlerie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.
Jorge Bernstein reprend les illustrations des modes d'emploi de construction de meubles en kit d'une célèbre marque suédoise et les détourne avec un humour décalé et irrévérencieux.
L’Odyssée de Zozimos est une trépidante comédie d’aventure qui mixe tous les ingrédients des contes et légendes grecques et ceux du roman d’apprentissage pour ados.
José Parrondo dans un style plus enfantin nous propose ici une quête initiatique semée d'embûches métaphysiques et de chausse-trappes parascientifiques
Le dessin est simplifié au maximum, juste un rond noir pour faire la tête, des aplats de gris en arrière plan, Beaucoup de gris, les aplats roses vont apparaître au bout d'un moment, puis les rouges foncés et les jaunes, et c'est tout. Il est question de soirée dans un bar, c'est une histoire de drague, de soirée arrosée, d'hypocrisie, de mesquineries, de moments de vie, de mensonges et de disputes. Un jeu des mises en abyme devient une sorte de labyrinthe, comme un jeu de construction dont les briques seraient les mensonges de chacun.
Mister O, c’est trente planches sans paroles divisées en soixante cases chacune, de tout petits dessins, un personnage qui n’est juste qu’un rond avec des yeux, une bouche, des bras et des jambes bâtons et ce petit personnage va tenter trente fois de franchir un ravin. Lewis Trondheim décline l’histoire en plusieurs variantes, burlesques et fantaisistes, avec une pointe d’humour noir et une volonté Oupabienne.