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Le roman qui a inspiré cette liste! Comme vous pouvez le constater, l'équipe des Malins ne furent pas vraiment malins de choisir ce genre de graphisme, spécialement si le groupe d'âge ciblé est le "Jeune Adulte" ou même les ados. On a l'impression qu'en ouvrant ce roman, on fera connaissance avec un groupe d'enfants gavés de sucre qui se font une séance de guerre de fusils à l'eau, en remplaçant ladite "eau" par du Nestley Quick ( ou une équivalence de lait au chocolat en poudre). Rien de moins vrai, quand on connait ce roman, sorte de version jeunesse de la série "Bourdon Kid", en moins magique et en moins sanglant, mais tout aussi jubilatoire!

Certes, certes, ce n'est probablement qu'une question degoûts, mais le style géométrique de cette couverture et ses proportions étranges ne donne pas vraiment envie d'ouvrir le livre, surtout quand il est rangé à côté des autres nouveautés. Surtout avec des "nains" empilés comme des cartes, qui ont plus en commun avec l'habit de neige de Maggie Simpson ou des farfadets de jeux vidéos des années 80. Reste que ce roman est vraiment drôle, une réécriture de Blanche-Neige très moderne, sans magie, et surtout, sans filles stupides.

Avec son look un peu "bricolage sur Paint", ce n'est pas simple de convaincre les ados que ce roman québecois est magnifique, parce que face aux superbes couvertures américaines ( souvent très moches en dedans cela dit) , y a pas à comparer, on est dans deux mondes différents. Mais le ton "drôle", si c'était le but recherché, est atteint: Difficile de prendre le roman au sérieux. Passé la déception du contenant, on est tout de même attendrie et amusé par le contenu, bravo à lui!

Un peu comme "Cancer ascendant Autruche", "Nez rouge et dent cassé" recèle un secret: Il est beaucoup plus profond et pertinent qu'il n'en a l'air. Et plus sérieux aussi. Roman sur L'intolérance ( face aux clowns) il aborde la fâcheuse manie des gens à juger autrui et de se donner le droit de restreindre ses libertés. Quand même! Avouez, vous ne vous en doutiez pas!

"Carry on" nous montre que parfois, c'est le changement de maison d'édition qui est à l'origine des changements de couvertures et malheureusement, ça donne parfois des résultats mitigés. Comme ici. Jeune adulte, ce roman, ou vieux ados ( 15 ans+). Dommage, c'est une sympathique romance fantastique, mais ce ne sera pas pour sa couverture qu'il se fera vendre, c'est certain.

En toute franchise, la maison Boomerang ne fait presque jamais de jolies couvertures, elles sont souvent horribles, aux couleurs trop criardes et au dessin bancal. La série "LOL" n'y pas exception, et même le titre est rebutant. Néanmoins, les 4 premiers tomes sont assez bien, en réalité, avec un duo d'homonymes attachants qui se partagent la narration à l'oral, en contexte scolaire. J'y ai même déniché des contre-stéréotypes! Qui l'eût cru? Mais pour des ados, et même de vieux enfants, c'est pas sérieux. C'est le genre de couverture qui sent le manque de financement, ou un manque de connaissance en matière de graphisme. Et qui fait grimacer les parents.

Une belle romance entre un québecois et un Ontarien ( deux provinces canadiennes qui cultive une certaine rivalité, je préçise). Mais, encore une fois, le style graphique trop épuré manque d’esthétisme, comparé aux romans français, américains et anglais qui enchainent les graphismes complexes, aux couleurs vibrantes et au design moderne. Je lui concède qu'au moins, on saisi tout-de-suite l'idée!

Cette série est mon exemple type d"Illustrations mal calibrée au lectorat". Traitant d'intimidation à un degré très sérieux, de consommation de drogues au secondaire et autres thèmes très réjouissants, on est loin, très loin du ton adéquat pour le graphisme. À la limite, on pourrait croire qu'il s'agit d'une gentille série intermédiaire pour des 8-9 ans sur des broutilles de filles ou autres trucs assez superficiels, mais pas du tout. J'en suis tombée de nues quand je l'ai fini. Il s'agit donc d'un gros décalage, avec des personnages trop enfantins, un fond monochrome soporifique et un manque de vision quand au sérieux du sujet traité. Même la police du titre est trop légère.

J'adore ce livre, j,ai vraiment beaucoup rit et l'idée est bien trouvée de faire opposer deux entités dichotomiques en étant du côté du "Méchant". Seulement...bah, la couverture est vraiment ordinaire. Et Raymond ressemble à une sorte de fantôme comme dans Gosthbusters, mais vert plutonium. Peut-on faire un "Méchant" aussi peu menaçant? C'est le genre de graphisme en "dessin sketchy" du genre "je-suis-un-adulte-qui-dessine-comme-un-enfant". Mais justement, si on ne laisse pas les jeunes enfants dessiner les couverture, c'est sans doute pour une raison. C'est visuellement moche. N'oubliez pas une chose: il se retrouve aux côtés de superbes romans, et oui, les gens achètent les livres avec les yeux ( pas idéal, mais réaliste).

Ce petit documentaire jeunesse ado est une petite pépite, aussi pertinente que réellement engagée pour traiter de traitement de genre inégal, d'objectivisation du corps féminin et du "Male gaze". Mais. C'est un style graphique pas très beau, avec des corps peu esthétiques, des visages pas très élégants, bref, visuellement, c'est pénible à regarder. Mais j'insiste sur le fait qu'il FAUT surmonter cet aspect pour le lire.

Un peu vide comme couverture, surtout avec ce jaune et rouge typique de McDonald...