AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Maud Ortalda (Traducteur)
EAN : 9791036325281
352 pages
Bayard Jeunesse (18/05/2022)
4.23/5   11 notes
Résumé :
Le jour où Mickey rencontre la géniale Coco Caliente, jeune drag queen, il a une révélation : il va monter une agence de Talents pour les marginaux de son collège. Mais entre les brutes de l'école, les difficultés techniques, et le sourire ravageur de Colton Sanford, les ennuis de Mickey ne font que commencer...
Que lire après Show devantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Incontournable Août 2022


Après ma lecture largement appréciée du roman québecois "Cyndi et moi", de Sandra Dussault, voilà que découvre un sympathique roman qui se trouve dans une veine similaire. Comme il s'agit d'un roman américain, on ne s'étonnera pas de trouver le genre de héro qui vit un rêve façon Cendrillon et la fin en crescendo grandiose assez typique lui aussi de la littérature USA, mais sur plusieurs plans, ce roman mérite votre attention.



Michael Pruitt, dit "Mikey", a 12 ans et son âge n'empêche en rien de chercher activement à devenir entrepreneur. C'est à travers le jargon de l'entreprenariat qu'il nous raconte comment son entreprise a prit une tangente insoupçonnée. En effet, il se fait approcher par Julian Vasquez, un étudiant du niveau Junior Hight School tout lui, âgé de 13 ans. Julian veut devenir Drag-Kid et a même déjà son nom de scène: "Coco Caliente, prêtresse de la folie et du chaos". Il a besoin d'un agent. Michael, qui n'a pas la moindre expérience en gestion artistique et se nourrissant surtout de ce qu'il peut glaner sur Youtube, va devoir trouver un premier contrat pour sa star vedette. Devant sa nouvelle vocation, le jeune homme va même faire de vrais auditions, en vue de gagner le concours de talent de son école. Une pelletée de jeune talents, pour la plupart des atypiques au même titre que lui et ses amis, vont s'ajouter à ses clients. S'il peut compter sur son conseil administratif ( ses parents) et partiellement sur sa diabolique petite soeur ( et son chat Proutprout, un chat rempli de flatulences) , Michael doit cependant composer avec un trio malfaisant. Tommy et ses deux sbires ont le malin plaisir de le traiter de divers noms, dont "Mikey le gay". Un surnom plutôt indélicat pour un garçon qui est effectivement gay, mais encore mal-à-l'aise à le dire ouvertement. En même temps, avec le beau Colton et ses sourires ravageurs et ami de Julian, Michael se découvre une seconde grande motivation dans la vie.



On a rarement des romans sur le thème de l'entreprenariat - sauf ces enfants qui font des kiosques de vente de limonade peut-être? - Alors en voir un ici me réjouit. le dernier roman que j'aie lu sur le sujet était la série "Pétronille Inc". Ici, on a pas seulement un jeune qui se prend très au sérieux dans son rôle de président d'entreprise, on a tout le vocabulaire, démarches et projets à l'appui.


Ces éléments jouent d'ailleurs un grand rôle dans l'humour du roman. Si Michael a un humour très pince-sans-rire, son grand sérieux dans son approche est aussi drôle. Il va même jusqu'à nommer les membres de sa propre famille avec des titres pompeux: Trésorier, secrétaire exécutive, coordonnatrice de talents junior, etc. On retrouvera aussi de nombreux rappels structurels tels que des conseils ( à lui-même), ses constats ponctués du mot "Bizarre" et les expressions propres aux personnages, comme pour Monsieur Arnold avec ses "Ma patience a des limites".


Dans les représentations, on fait fort. Certains trouveront qu'elles sont trop nombreuses, mais moi je dirais que nous en avons jamais assez. Nous avons Julian, de forte taille, hispanique, gay et Drag-Kid; Trey, qui a deux mères et est d'ethnie afro-américaine; Dinesh, qui est indien ( de l'Inde, et non pas "autochtone"); Brady, qui est en chaise roulante; Colton, gay également et ayant une maman toxicomane; M. Arnold, qui souffre d'une dépression et même Tommy Jenrette, la canaille de l'histoire, est un jeune sportif qui a un talent pour les arts. Un élément que j'ai beaucoup apprécié était le fait que pour une fois, le parent curieux des histoires de coeur de son fils était le papa, alors que la mère était le parent pragmatique. Les parents de Michael sont de l'or en barre. Ils ne sont pas souvent présents, mais quand ils le sont, ils sont ouverts, impliqués, présents et complices des projets de leur enfant. Mieux, ils représentent un couple sain, qui savent se parler et se consulter. Une belle représentation parentale, en somme. Même son de cloche pour le grand-papa de Michael.


Puisque nous sommes dans les personnages, autant vous mentionner l'étonnante Lila Pruitt. "Satan", "l'enfant du diable", "Méchant qui tente de conquérir le monde", les appellations et adjectifs diaboliques pleuvent à son endroit. Lila est maligne et profite même de son statut de cadette mignonne de 9 ans comme bouclier ou comme justifications. Un air ténébreux d'autant plus cocasse qu'elle adore les paillettes, Hello Kitty et l'encre violette. Mais quand ça compte, Lila est une véritable alliée. Ce qui m'amuse, c'est que le profil "ténébreux malicieux" est très souvent attitré aux personnages masculins ( en témoigne les centaines de romans sentimentaux avec un Ténébreux-Sexy-Arrogant-Sublimement-beau), alors ça me fait sourire d'en voir enfin "une", même âgée de 9 ans.


Julian, alias Coco Caliente, prêtresse de la folie et du chaos ( quel nom!) est aussi très important dans le récit. Comme on le mentionne dans "Cyndi et Moi", le Drag-Queen fait ressortir un pan de soi, un complément de sa personnalité, qui nous fait sentir fort, déjanté et audacieux. Un concept qu'on veut bien croire quand on voit Julian, qui n'a pas grand chose pour lui, si l'on se fit aux conventions sociales américaines, mais qui devient littéralement une diva en "mode Coco". Enrobé, il passe pour un "gros". Efféminé, il passe pour un gay. Hispanique, il est victime d'une forme de discrimination. En fait, ce qui est paradoxal, c'est qu'il est en effet tout cela, mais au fond, en quoi est-ce une tare? Julian a également un père conservateur, qui a peur que son garçon se fasse rire de lui, ce qui lui sert d'excuse pour l'empêcher de devenir Drag-Kid. Mais grâce à la magie du show, il va changer d'avis. Ah, le rêve américain....


Pour ce qui est de Colton, je lui sied gré de ne pas être la petite caricature du joli mâle parfait. Ce qui attire Michael est plutôt son sourire éblouissant, ses bretelles bleues qui lui donne un look sophistiqué et ses taches de rousseurs. Mais au-delà des considérations physiques, on comprend que Michael apprécie la personnalité humble et lumineuse de Colton, un garçon ouvert d'esprit et intègre. On a de beaux modèles masculins dans ce roman, franchement, peut importe l'âge.


Un dernier mot sur le thème LGBTQ+: Dans l'histoire, il est question pour Michael d'être "le pire gay du monde". Cette phrase peut laisser perplexe, mais elle permet d'interroger le lecteur: Qu'est-ce qu'être un "vrai" gay? Il y a des clichés et des stéréotypes tenaces entourant les personnes gay, alors quoi de plus normal qu'il y en ait également pour les personnages? Est-ce que tous les gay et membres LGBT ont le devoir d'être "fier" et de s'identifier ouvertement? Est-ce que les gay peuvent être des gars et des filles qui ne sont pas à l'opposé de leur genre ( gars éffiminés -filles masculinisées)? Est-ce que même les gays peuvent avoir de la difficulté à percevoir l'homosexualité des autres- le fameux "gaydar"? Cela pourra sembler banal, voir évident pour certains, mais ces questions ne le seront sans doute pas pour d'autres. La diversité au sein même des personnes LGBT reste un enjeu pour nombre d'entre eux, au même titre que la diversité chez les hétéros.


Côté plume, le ton est sérieux, mais comique en même temps, employé au "je". Parfois Michael, notre narrateur, y va de ses constats et commentaires, en nous les envoyant directement. le niveau de langue est tout-à-fait acceptable pour de la littérature intermédiaire, avec de nombreuses formules plus pompeuses en raison de la politesse requise dans le monde des affaires. On notera aussi plusieurs références littéraires, surtout à Harry Potter.


La fin, sans la divulgâcher, est en crescendo, comme bon nombre de romans des États-Unis. Une grosse fin heureuse pour tous, avec un show en final, des changements de mentalités, des nouvelles heureuses et même un petit couple de formé. C'est légèrement "too much", pour citer les anglais, mais ça ne rend pas le roman moins bon pour autant, juste très grandiloquent vers la fin. Et puis, je sais que parfois, nos jeunes apprécie les grandes finales heureuses, surtout quand elle concerne un nombre aussi importants de diversités sociales.


Petit détail: On ne change pas les niveaux scolaires d'un système étranger dans un roman étranger, dans les éditions du Québec, mais je constate que les éditeurs français le font systématiquement. Ici, c'est le système américain, alors parler de 4e, alors que c'est le 7ème grade du Middle-School ( ou Junior Hight School), ça porte à confusion. Au pire aller, une simple note en bas de page suffit pour situer le niveau français par rapport à celui des États-Unis.


Pour un roman aussi pétillant, une couverture plus fouillées aurait été appréciée.


Un roman qui se déguste comme un bonbon et se montre aussi pertinent qu'ouvert sur de nombreuses représentations. J'en sourie encore.


Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.


Commenter  J’apprécie          00
Michael dit Mickey dirige son entreprise Tout & Co et il rêve de devenir un entrepreneur extraordinaire comme son grand-père Pap Pruitt qui possédait à la fin de sa vie toute une myriade de commerces. Il a treize ans, il vit à North Charleston avec ses parents, sa petite soeur Lyla qui a neuf ans, son chien cocker Forbes et le chat Proutprout. Son père, Sherwood, dirige une entreprise de paysagiste et sa mère est professeure de littérature au lycée. Un camarade de collège, Julian Vasquez alias Coco Caliente grande prêtresse de la folie et du chaos, sollicite Michael pour devenir son agent artistique afin de réussir sa carrière de drag-queen. Au collège, Michael est ami avec Trey et Dinesh et tous trois sont harcelés par la bande des quatrième de Tommy Jenrette. Michael n'a pas encore révélé son homosexualité mais il est amoureux d'un nouveau, Colton Sanford. Avec l'aide de Julian, Colton, de sa petite soeur Lyla, Michael devient l'agent de toute une équipe de talents : Charvi Lahiri la medium des stars, Saddie Cooper et Fifi, sa pitbull aveugle, Stuart Baxter, l'incroyable garçon aux mille visages, Brady Hill, humoriste.

Greg Howard a grandi en Caroline du Sud où il est devenu auteur de chansons et a alors emménagé à Nashville, Tenessee afin d'y travailler dans l'industrie musicale. Il a continué son rêve d'écrire des romans pour la jeunesse et a publié The Whispers puis Middle School's a Drag, You Better Werk !, tous deux en cours d'adaptation pour le cinéma. Il souhaite donner de la visibilité aux jeunes LGBT.

Ce roman démarre comme un roman de bande d'enfants américain avec le quotidien de trois amis ; le héros principal, Michael, imagine réussir un parcours de self-made man comme son grand-père et trouver l'idée originale qui lui permettra de réussir en affaires. Il a fondé sa société dans laquelle ses parents sont associés et membres du conseil d'administration tout comme sa petite soeur, la délicieusement pénible Lyla qui n'a pas sa langue dans sa poche et pose évidemment toujours les questions les plus dérangeantes au pire moment. Greg Howard use de toutes les techniques d'écriture créative si fréquentes dans le roman pour la jeunesse américain avec toutes les références culturelles habituelles - collège, lotissement, centre commercial etc. le roman prend alors un tournant imprévu : le jeune héros devient agent artistique pour accompagner un jeune adolescent qui souhaite présenter un show de drag-queen ; le héros doit alors aussi affirmer sa propre orientation sexuelle car il se sait gay et il est amoureux d'un nouveau camarade de collège. Greg Howard met alors en scène les différentes péripéties afin que Michael parvienne à présenter le show à un tournoi de talents du collège et il accompagne rapidement d'autres camarades qui affirment leur identité. Greg Howard veut rendre compte de la diversité dans ses romans et il bouleverse par ces portraits d'adolescents : ces jeunes sont confrontés aux préjugés en raison de leur origine ethnique ou sociale, de leur apparence ou de leur identité sexuelle. L'auteur ne cache pas le harcèlement parfois violent mais il donne un ton résolument optimiste à son histoire et multiplie les traits d'humour. Sous l'apparente facilité de ton du roman se cache un beau travail d'écriture notamment de construction des personnages et des dialogues savoureux. Enfin, l'auteur indique dans une post-face les parcours d'adolescents drag-queens qui l'ont inspiré - Desmond is Amazing, Katastrophe Jest, E! The Dragnificent et Lactalia.

Coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          81
Mickey mène une vie somme toute fort agréable avec des parents aimants et ouverts d'esprit, une soeur de neuf ans légèrement casse-pieds, un chien, un chat, deux copains d'école et un grand-père qu'il adore.
Son gros souci, le harcèlement scolaire qu'il subit, harcèlement qui est traité en mode avec subtilité.
Son rêve, créer quelque chose qui puisse rendre son grand-père fier de lui.

Sa rencontre avec Julian, alias Coco Caliente, drag queen de 13 ans, va être une révélation, il va créer son agence de talents.
Aidé et/ou torpillé par sa petite soeur, pleine d'idées et de franc-parler, Michey met en place cette agence très spéciale.

Show devant, c'est l'histoire d'un garçon qui se pense gay, plein d'énergie, plein de bon sens et de bienveillance.
Show devant, c'est une histoire de famille aimante.
Show devant, c'est une histoire d'amitiés qui se nouent peu à peu, dans les bons et les mauvais moments.
Show devant c'est un hymne à la différence, aux différences, à l'acceptation des autres et de soi-même..

On pourrait avoir envie de rire devant la brochette de talents trouvés par Mickey or il n'en est rien car ces jeunes adolescents ont tous un petit quelque chose d'attachant et ont tous quelque chose à apporter aux autres.

Le rythme est bien mené, c'est souvent drôle, parfois émouvant, toujours bienveillant.
Irréaliste ? Peut-être mais cela fait du bien de pouvoir croire en la nature humaine.

Ce livre classé Jeunesse n'est absolument pas réservé à cette tranche d'âge.

Une très jolie découverte grâce à une Masse critique, je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Bayard.
Commenter  J’apprécie          71
J'ai dévoré ce livre et je suis désormais triste de quitter les personnages.

Quelle agréable surprise ! C'est frais, c'est doux, c'est drôle, une bouffée d'oxygène dans un monde qui ne tourne plus très rond. Très sincèrement, et c'est personnel, mais je traverse une période difficile et ce livre a été cette bouffée d'air frais, j'ai eu du mal à le poser parce que je me sentais bien lorsque je lisais. J'avais peur, en le choisissant lors de Masse Critique, parce que je ne suis pas le public 'cible'. J'ai bientôt 24 ans, et bien qu'étant LGBT+, je ne connais rien aux drag (queens/kings/kids) et puis, dernièrement je ne lis que du YA et non du jeunesse, je m'étais dis que je n'avais plus l'âge. Quelle erreur, ce livre m'a donné envie de dévorer un tas de bouquins jeunesse! Et en parlant de jeunesse, je trouve ça si cool que de très jeunes ados/ ados puissent tomber sur ce livre, parce que la morale est incroyable, tout au long du livre, on sent que le maître mot c'est l'amour de soi. L'acceptation, de soi et des autres. L'ouverture d'esprit. Et le combat qu'on doit parfois mené pour ne pas se faire marcher sur les pieds, qui peut être rude, mais pas si dur si on a un bon entourage. On nous montre aussi que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, chaque personne a ses nuances, qu'il ne faut pas voir que le mauvais. Je crois qu'en tant qu'adulte, on peut se dire que oui tout est beau tout est rose, tout mignon, c'est pas réaliste.. Mais alors déjà si, faut juste apprendre à voir le positif, mais surtout.. ca fait du bien !

Et puis, tout n'est pas tout rose. Il y a des moments tristes, émouvants. Je ne conseillerais pas de lire ce livre juste après avoir perdu quelqu'un, par exemple, ou si on a une personne malade dans notre entourage parce que c'est abordé, et ca peut peut-être faire un peu mal, surtout que c'est que des petites piqûres de rappel, il n'y a pas de moral dans ce cas-là.
Mais sinon, je vous conseille de foncer! Les personnages sont attachants pour la plupart, même les parents, c'est à souligner (les YA avec des parents insupportables.. on vous voit) et notre personnage principal grandit et apprends au fil de l'histoire, et c'est très touchant !

Le seul bémol, c'est qu'il est trop court ! Je veux plus, je veux en savoir plus, je veux connaître la suite, je ne veux pas laisser ces enfants, en 347 pages je les ai adopté mentalement, moi ! Alors j'ai espoir d'une suite..

En resumé, c'est un presque coup de coeur qui est parfait pour cet été, je l'ai lu pile au bon moment, je pense. La demi étoile en moins, c'est seulement parce que je trouve que la fin.. arrive trop vite? Je m'attendais à en savoir un peu plus à propos d'une certaine relation (amoureuse ou amicale, vous verrez bien) et ce n'est pas le cas alors j'en suis un peu triste.
L'auteur ne verra sûrement jamais cette chronique, mais je souhaite lui dire merci pour ce livre plein d'amour de soi et des autres, et de bonnes ondes. Et merci à bayard de l'avoir publié !
Commenter  J’apprécie          10
Au début, je trouvais l'idée sympa mais je n'étais pas dedans. Ça me passait le temps. Mickey y est pour beaucoup. Cet adolescent passe son temps à imaginer des entreprises qu'il pourrait créer afin de rendre fier son grand père.

Je trouvais ça mignon mais en décalage en même temps. Je voulais vraiment qu'on arrive directement à la rencontre mentionnée en quatrième de couverture. Mickey reste un adolescent mais ambitieux. Ça ne l'empêche pas d'avoir une vision de sa soeur particulière. Il la voit comme le diable personnifié. En même temps, je peux comprendre. Elle fait des crasses à son frère et sait pertinemment comment profiter de son âge auprès des adultes.

Le gros point fort réside dans la présence de Julian alias Coco Caliente. Il va se présenter à Mickey afin qu'il devienne son agent artistique. En effet, il est drag queen. J'ai adoré la réaction de Mickey. Il fait des recherches. Je trouve ça génial. Ça permet de casser beaucoup de clichés et surtout de montrer que c'est un art comme un autre. C'est un hymne à la tolérance et pas seulement.

En effet, notre personnage principale est victime de harcèlement scolaire. D'ailleurs, sur ce sujet, j'ai apprécié le choix de l'auteur à ce sujet. C'est différent et il est mention quand même d'une chose que je ne vois pas souvent dans ce genre littéraire. Surtout, le top du top c'est le groupe qui se crée autour des deux personnages centraux.

Soyons franc, on sait très bien comment ça va se terminer mais on quelques surprises tout de même et pas négligeable. Après avoir lu le mot de l'auteur, je me suis dit que Mickey était fortement inspiré de la vie de Greg Howard. Il ne s'en cache pas d'ailleurs. Rien qu'à l'écrit, ça se ressent.

En bref, j'ai passé un super moment avec cette lecture mettant en avant un art souvent mal compris et surtout une ouverture d'esprit et l'acceptation de soi.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
Commenter  J’apprécie          30


autres livres classés : agenceVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus

Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..