Le Naturalisme a été l’image exacte de cette société bâtarde, faussement appelée républicaine ; il la représente, telle qu’elle est. Ceux qui le trouvent outré, ne doivent s’en prendre qu’à notre époque dont il ne fait que réfléchir les vices sans exagération. Il est bien la vraie littérature de ces temps de curée où, sans frein, sans gouvernement, lès hommes de toutes les classes, torturés par le ventre, s’abandonnent à leurs instincts de brutes, pêlemêle, comme les empereurs romains avec leurs esclaves, sur la fin de quelque monstrueuse et abominable orgie.
Les principes de Décadence, inventés par Montesquieu, pour expliquer l’affaiblissement des âmes par l’atavisme des corps, et la fin des races par celle de leur sang, se trouvent heureusement en contradiction, de nos jours même où il serait peut-être curieux, facile à coup sûr, d’opposer la figure contemporaine et mâle de M. de Bismarck à la silhouette efflanquée de quelque soi-disant Décadent de notre littérature moderne.