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Critique de Rebka


Rebka
27 septembre 2016
Voici un tout petit roman à lire le temps d'un après-midi tranquille, distrayant, sans prétentions, et plutôt spécial dans son genre. Et c'est quoi son genre justement ? Eh bien pas vraiment le « livre de zombies » classique, les amateurs d'action et de gore ou les survivalistes risquent d'être déçus. Ici, le héros (façon de parler) survit on ne sait comment, seul dans un appartement parisien. Il décide d'y rester et passe le temps en revenant sans cesse sur son passé de loser, d'écrivain raté et d'inadapté social. Narcissique, superficiel et autocentré. Très parigot aussi. Les zombies ne sont qu'un prétexte pour introduire ce personnage seul face à la fin de l'espèce humaine et permettre ainsi à l'auteur de placer sa satire sociale et sa réflexion sur la solitude et le temps. Enfin c'est ce qui est annoncé sur la critique figurant en quatrième de couverture. C'est ce qui m'avait décidé à choisir ce livre. Clairement, j'ai été déçue !!! Quelle réflexion ? Quelle satire ?? Tout cela manque cruellement de profondeur…
Donc voilà, ça se lit comme un rien (et à la fin il n'en reste rien d'ailleurs), il y a quelques bonnes idées, mais globalement on tourne quand même plutôt en rond et ça finit par prendre un virage un peu trop moralisateur à mon goût.
La seule chose à dire c'est que cela confirme mon opinion sur le fait que l'espère humaine est véritablement le parasite de cette terre et que nous mériterions bien une petite épidémie de zombification histoire de nous remettre les idées en place ! Allez zou, on oublie…
NB : la seule phrase qui m'a vraiment marquée dans ce livre est la citation de Fernando Pessoa en épigraphe : “Nous sommes deux abîmes face à face”. Magnifique !
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