1) J'adore les polars ;
2) J'adore Agatha Christie et je comprends tout à fait l'obsession de Vera van Alst pour cette grande dame.
En conclusion, je suppose que vous comprenez pourquoi j'ai mis 5 étoiles à ce polar ?
Mais ces deux points, bien qu'essentiels, ne sont pas les seuls avantages du récit.
La personnalité de l'héroïne, Jordan Bingham, est très intéressante. Pour une fois, on est loin des clichés et la demoiselle, loin d'être une belle en détresse, est très débrouillarde. Il faut dire qu'elle a été élevée par une bande d'oncles d'origine irlandaise (ils sont 6, si j'ai bien compté) qui n'ont pas froid aux yeux et qui n'hésitent pas à violer la loi de temps en temps, quand cela sert leurs intérêts. Les oncles sont d'ailleurs des personnages secondaires dans ce roman, ce qui le rend encore plus amusant.
Ensuite, il y a un certain policier, que Jordan surnomme "Smiley" parce qu'à chaque fois qu'elle le croise, il semble avoir un sourire éclatant plaqué sur le visage. Smiley (dont le véritable nom est Tyler Dekker) semble toujours surgir très à propos, mais partout où on ne l'attend pas, ce qui est tout de même un comble pour un officier de police.
Enfin, rien que pour Fiametta Panetone et ses délicieuses recettes italiennes, ce polar valait la peine d'être lu (surtout que quelques recettes se trouvent à la fin). J'ai failli me mettre à sangloter éperdument en lisant la description des lasagnes de la Signora Panetone, c'est dire (je suis allergique aux tomates et cela fait environ 12 ans que je n'ai plus mangé une VRAIE lasagne).
Je ne vous parle même pas du couple de chats siamois (j'adore les chats) et du carlin (j'adore les carlins aussi) qui occupent une place assez importante dans le récit.
Les personnages (humains, félins ou canins) ne sont pas les uniques points forts de ce polar, puisque son intrigue presque insoluble (du moins pour moi) est tout à fait passionnante. Je ne m'attendais pas du tout à un tel dénouement, et j'avoue avoir soupçonné un peu tout le monde, y compris la pauvre Fiametta (vengeance personnelle inconsciente pour le coup des lasagnes ?)
J'ai hâte de découvrir la suite de la série, en espérant y suivre à nouveau les mêmes personnages.
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I thought I appreciated books, but this was an alter to the book gods. It was hard not to be impressed. I didn't know what had the most impact: the rosewood shelving, the rolling library ladders, the mezzanine floor with the ornate spiral wrought-iron staircases at each end, the carved moldings, the scent of well-loved books, or the silky Aubusson rugs in a soft faded palette of rose, sage and aqua.
Lance could be trusted with your life. Librarians are like that.
I felt I was sitting in the midst of some surreal movie. Postwar Italian perhaps, only with more food and less sex.