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Citations sur Crimes au musée (21)

Virginie avait cherché pendant deux ans avant de décrocher cetemploi au musée d'art moderne,le plus grand musée privée de la ville.Assistante du directeur c'était inespéré après deux années de chômage. Mais des les premiers jours,elle avait compris que ce type n'avait de charmant que le nom.Rester tous les soirs jusqu'à 20 heures , voire plus ,sans aucune contrepartie financière. Subir ses colères ,ses remarques désobligeantes ,ses sarcasmes ,ses brimades.Puis ses gestes déplacés. De plus en plus déplacés.
《 Si ça ne vous plaît pas ,allez voir ailleurs》.
Alors ,Virginie s'était accrochée. Se disant qu'elle était assez forte pour encaisser,supporter, affronter.
Se disant qu'elle n'avait guère le choix.
Mais les gestes déplacés s'étaient transformés en avances. En harcèlement quotidien.En propositions indécentes. Jusqu'à ce soir,Virginie avait repoussé ses assauts,esquivé ses demandes. Elle n'aurait jamais cru qu'il franchirait la limite.Qu'il se transformerait en violeur.Elle n'aurait jamais cru que ça lui arriverait,à elle.( L'intérieur : Karine Giebel,page 87)
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Léon Malet se met à marcher de long en large. À boiter, plutôt, de long en large. Il traîne la jambe comme sans doute il a traîné son courroux, sa maladie d’amour.
L'ombre d'Alphonse - Danielle Thiéry
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J’avais encore le parfum de Julia sur la peau, là où elle avait frotté sa joue contre la mienne mais, d’heure en heure, ce parfum se couvrait d’une sueur âcre me rappelant que j’étais un homme en fuite, un rat perdu dans les dédales d’une ville impitoyable.
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N’ayant pas le temps d’analyser pourquoi la bêtise vous pousse invariablement vers une fin hâtive, j’ai tâté le pouls de l’homme que je venais d’assassiner, par acquit de conscience, car il était clair que personne d’autre ne pourrait jamais le refroidir, j’ai déclaré l’heure de sa mort, seize heures trente-deux, heure locale, si je me fiais à ma montre, je me suis signé vite fait et je l’ai poussé contre la porte. Puisqu’il était là, autant qu’il serve.
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Si je ne trouvais pas rapidement une solution, je n’aurais bientôt plus d’autre choix que de me réfugier dans l’un de ces bars minables où je risquais de tomber sur les hommes de Latimer, un petit chef de gang sans foi ni loi qui avait décidé d’avoir ma peau. Tout cela avait commencé la veille, quand j’avais entraîné Julia Levinsky, une femme qu’il considérait comme sienne, sur la piste de danse d’un bar rétro alors que résonnait sous les lustres étincelants la musique langoureuse de Samba Pa Ti.
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Jim Latimer me traquait depuis le début de la nuit et j’étais à bout de souffle, à bout de ressources, à bout d’imagination. Toute la journée, j’avais couru de ruelles en impasses, empruntant un parcours labyrinthique où je m’étais plus d’une fois perdu, reprenant le même embranchement alors que je me croyais à des kilomètres de mon point de départ, marchant dans mes propres pas et repassant sous des marquises qui jetaient sur moi l’ombre glaciale des jours mortels.
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L’ennui et l’asservissement tuent au final bien plus sournoisement que les couches protectrices qui coupent le souffle de celles qui se maintiennent sur le champ de bataille de l’ambition et de la réussite.
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C’est grâce à cette aura qu’elle a toujours eue qu’en tant que fille unique, je bénéficiais par la bande du respect de mes congénères qui scrutaient les courbes sculpturales de maman dans ses tenues moulantes. L
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Elle glisse. Et glisse encore. Jusqu’à la fosse glacée. Où elle s’enfonce.
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D’un mouvement gracile, ma compagne déverrouille la portière de sa Toyota, le visage tourné vers la fenêtre. Sait-elle que je l’observe par l’ouverture minuscule, voûtée au-dessus de l’évier de la cuisine, les pieds sur le comptoir ? Sans doute que oui. La chaleur se dissipe dans ma poitrine, fleurit par vagues ascendantes. Mes doigts, tatoués de minuscules étoiles, pétrissent Si les boutons de mon chemisier turquoise, ouvert depuis nos étreintes matinales. J’aurais souhaité que Théa accepte que je l’accompagne pour acheter croissants et café. Senneterre est son village d’enfance, et je comprends qu’elle ne veuille pas me présenter tout de suite à ses frères et sœurs, mais à quoi bon m’enfermer dans sa résidence abitibienne ? Je l’ai même entendue verrouiller la porte d’entrée avant de sortir
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