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EAN : 9782265097148
336 pages
Fleuve Editions (14/11/2013)
3.81/5   1274 notes
Résumé :
Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux…
Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… Si Milo n’était pas leur fils adoptif. Si Milo n’était pas le fils de leur ancien voisin David qui s’est suicidé dans sa pro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (280) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 1274 notes
Après avoir adoré Derrière la haine, je me suis ruée sur ce roman qui n'est autre que la suite de l'histoire.

Nous retrouvons Tiphaine, Sylvain et Milo environ huit ans plus tard.
Alors que la relation du couple bat de l'aile, Milo est quant à lui un adolescent dissipé de l'âge de 15 ans.
Leur quotidien va être chamboulé avec l'arrivée de leur nouvelle voisine Nora et ses deux enfants : Inès, 13 ans et Nassim, 8 ans.
Les événements tragiques du passé risquent alors dangereusement de refaire surface...

Il est très fortement recommandé de lire Derrière la haine avant cette lecture. En effet, même si le passé des personnages est rapidement retracé, il semble important d'avoir connaissance des détails de ce qui a provoqué les « événements » du premier roman. Ainsi, on constate l'ampleur du poids qui pèse sur les personnages et on comprend mieux leur psychologie.

Encore une fois, Barbara Abel parvient à nous happer avec son écriture.
Comme dans le roman précédent, elle commence par une prolepse qui nous laisse envisager le pire.
Et on n'est pas déçu !
J'ai beaucoup aimé suivre Nora et ses déboires avec son ex-mari Alexis.
Mais le personnage central qui accapare notre attention reste la machiavélique Tiphaine.
L'action se déroule à nouveau en huis-clos dans les mêmes maisons mitoyennes et c'est toujours aussi passionnant.
Plus on avance dans le récit et plus le suspense augmente.
Dans cette atmosphère emplie de folie, on sent que la tragédie peut survenir à n'importe quel instant.
Entre infidélité, calomnies, machinations, meurtres... tout y passe !
De plus, l'histoire se termine sur plusieurs cliffhangers...
Est-ce le choix de l'auteure de laisser une fin ouverte ?
Je croise plutôt les doigts pour qu'une suite arrive très prochainement !!
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Tiphaine, Sylvain et Milo vivent ensemble dans la maison qui a vu les parents de Milo mourir quelques années auparavant.

Lorsque Nora emménage dans la maison mitoyenne, Tiphaine appréhende leur relation à venir et surtout les souvenirs que pourraient faire remonter à la surface la présence des enfants de Nora, Inès et surtout Nassim.

Fraîchement séparée, Nora tente de faire face au quotidien et, au besoin, peut finalement compter sur l'aide de sa voisine pour s'occuper de Nassim, d'autant que les relations entre Inès et Milo sont au beau fixe.

Mais le passé trouble qui entoure Tiphaine et sa famille est bien trop lourd pour laisser ce petit monde s'épanouir comme si de rien n'était. Ni Milo, ni Sylvain ni Tiphaine ne peuvent y échapper.

Et ce n'est pas Alexis, le père de Nassim et Inès, avocat de profession, qui le démentira.

A mon avis :
J'attendais avec impatience la suite de "Derrière la haine" du même auteur et nous voici repartis dans l'atmosphère et l'environnement si particulier du premier opus.

Autant dire pour ceux qui l'ont lu, que vous partez avec une longueur d'avance dans la connaissance des personnages principaux de ce livre.

Et c'est mieux, car de nombreuses références à la première partie apparaissent tout au long de l'histoire et il est plus aisé dans ce cas d'en comprendre le sens et l'importance.

J'avais beaucoup apprécié "Derrière la haine". J'ai également apprécié "Après la fin", mais comme bien souvent dans ces situations, la surprise de la découverte de cette histoire à la fois simple et noire n'y est plus.
Par conséquent, même si j'ai été tenu en haleine tout au long de ma lecture, j'ai été plus enclin à relever certaines incohérences ou improbabilités, plus nombreuses cette fois-ci.

Et puis les ressorts utilisés dans le premier sont sensiblement les mêmes dans cette suite, amenuisant parfois la tension et la densité de cette histoire.

Bref, il me semble important d'avoir lu "Derrière la haine" avant d'entamer la lecture de ce livre. On reste plus facilement dans la dynamique du récit, qui vaut bien 4 étoiles, alors qu'en attaquant ce livre sans la trame de fond du premier, vous perdrez une partie de l'intérêt du récit, qui ne vaudrait alors plus à mon sens que 3 étoiles.

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Heu...C'est quoi, déjà, un thriller ? Un truc qui est censé nous faire peur, avec du suspens ?
Alors je suis complètement dubitative après la lecture de « Après la fin ».
Je n'ai ni espéré, ni tremblé, ni été soulagée de quoi que ce soit.
J'ai même ri...de la bêtise, du ou des caractères, des clichés : de l'ado révolté et taciturne, de la petite jeune fille qui teste sa séduction, de la femme lassée de son mari et qui veut sa liberté.
Je croyais que j'étais en train de lire un roman à l'eau de rose, rempli de bons et méchants sentiments, de personnes névrosées, d'ados en mal d'amour. J'ai même rencontré une ou deux incohérences dans le scénario.
Bref, bêrck.

Nous sommes donc quelques années après la fin du thriller « Derrière la haine ». L'enfant du couple Brunelle, Milo, a été recueilli par les Geniot après la mort de ses parents, anciens amis de ceux-ci. « Anciens » car c'est la sulfureuse et diabolique et folle et névrosée Typhaine Geniot qui avait provoqué leur mort. Personne, évidemment, ne s'en est douté, tellement cette femme a été manipulatrice.
Elle le reste encore, d'ailleurs. Car lorsque Nora et ses 2 enfants Inès et Nassim s'installent dans la maison voisine, les maléfiques tentacules de Tiphaine s'enroulent inexorablement autour de la belle femme et ...de son gamin. Faut dire que la mort de son propre enfant, des années auparavant, lui avait retourné les sens et l'esprit.
Mais que de longueurs ! Que de moments irrémédiablement sirupeux ! Que de guimauve ! Que d'explications répétitives, sous prétexte de nous plonger dans le psychisme des personnages, avant l'action proprement dite, quasi dans le dernier quart du livre.

J'en tremble encore... d'irritation.
J'en soupire encore...d'ennui.

Après la fin ? Même pas peur.

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Roman à lire impérativement après "Derrière la haine".

*******

"Un quartier en banlieue parisienne. Une rue calme, bordée de maisons familiales, havres de paix dans lesquels on se retrouve le soir, après le boulot ou après l'école. Un abri où il fait bon vivre. Peu de passage, peu de bruit, pas d'histoire. Un refuge.
Une fenêtre sur le bonheur.
Et puis, parfois, dans l'une de ces maisons à l'apparence si sereine, un drame éclate, lézardant la façade du bien-être. le destin frappe à l'une de ces portes, sans y être invité, maltraitant la quiétude des lieux qui, la veille encore, semblait immuable. Un coup du sort dont la brutalité laisse pantois tant elle semble irréelle. Impossible."
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*******
.
Après la fin fait suite à Derrière la haine. Tout aussi machiavélique, il m'a laissée pantoise, remuée au plus profond de mes tripes.
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Nous retrouvons notre couple maudit, Tiphaine et Sylvain, qui ont obtenu la garde de Milo. Pauvre Milo, tourmenté, qui n'arrive pas à trouver sa place dans cette famille qui n'est pas la sienne, en plus de se croire maudit.
.
La famille reconstituée a emménagé chez l'enfant, vu qu'il hérite de la maison de ses parents, abandonnant leur ancien domicile.
.
Après une période d'occupation par la propriétaire elle-même, une femme en instance de divorce s'installe dans la demeure avec ses deux enfants.
Une ado et un gamin de 6 ans.
.
Elle fait très vite la connaissance de ses voisins, bien entendu, mais reste un peu sur la réserve... enfin façon de parler...
.
Et puis les choses s'accélèrent et Barbara Abel nous plonge dans un thriller psychologique au suspense insoutenable.
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J'ai vraiment beaucoup aimé et ne peux que recommander chaudement ce roman. Je n'en ai pas fini avec cette auteure.
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« Elle est super, cette chambre. Et puis regarde... Il a une super vue sur le jardin et ça donne juste au-dessus de la terrasse ! » Si vous avez lu 'Derrière la haine', premier volet de ce diptyque et si vous vous en souvenez - mais comment oublier une telle histoire ? - cette phrase, dès les premières pages, vous glacera le sang, dressera vos poils sur les bras et les jambes, et vos cheveux sur la tête, alouette. Ce n'est que le début...

Nous retrouvons la famille Geniot huit ans après les drames en série qui ont touché le couple et l'enfant. L'ambiance est très tendue chez eux, et pas seulement parce que Milo, du haut de ses quinze ans, est un ado taciturne et revêche. le lourd secret que partagent Tiphaine et Sylvain les lie autant qu'il les fait sombrer ensemble. Comment vont-ils accueillir les nouveaux occupants de la maison mitoyenne, une femme récemment divorcée et ses deux enfants ? Gare à ne pas trop empiéter sur la vie intime de chacun, à ne pas réveiller le passé, l'équilibre mental de Tiphaine est vraiment fragile.

Encore une fois, Barbara Abel met en scène avec talent des personnages ordinaires qui ont basculé au gré de circonstances dramatiques, ont fait de mauvais choix jusqu'à un point de non-retour, s'enfoncent, flirtent avec la folie, entraînant leurs proches malgré eux dans une spirale infernale. Là encore, la frontière est mince entre victime et bourreau, entre dominant et dominé. Mais là où Karine Giebel force le trait jusqu'à la caricature pour mieux nous faire percevoir la noirceur humaine, avec Barbara Abel tout reste plausible et les portraits sont plutôt subtils (cf. les comportements de Milo avec les autres).

Cette lecture est particulièrement stressante, on dévore le roman avec un sentiment d'urgence, pour savoir comment tout ce gâchis peut se solder à moindre mal, certes, mais aussi comme si le sort de tout ce monde était entre nos mains - vite, sauver les "gentils", enfin ceux qui n'ont 'rien fait' ou pas grand chose, ou pas exprès, ou au moins les enfants !
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Les allusions sont comme des rayons laser qui détectent la mauvaise conscience et la font sortir de son trou plus sûrement qu’une carotte devant le terrier d’un lapin.
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Derrière ces façades de respectabilité, des jardins secrets s’étendent de part et d’autres d’une haie, dissimulant sous les déchets de nos vies tourmentées le cadavre d’un passé que l’on cherche à oublier.
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Entre la puissance du corps et celle de la réflexion, Alexis avait choisi, faisant des mots une arme parfois bien plus redoutable que les coups. Il savait manier la férocité du verbe comme d'autres manient celle du poing, et les blessures qu'il infligeait à l'âme pouvaient s'avérer parfois plus douloureuse qu'une agression physique.
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De manière ironique, la solitude est un étau qui vous opprime alors qu'elle est censée vous apporter autant d'espace que de liberté. (p. 147)
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Un peu comme les deux autres, là en bas qui n'en finissaient pas de se détruire, rongés par une union néfaste, le venin des années qui passent et le souvenir de Maxime.
Toxique.
Milo ricana intérieurement. Ne pas céder au chant des sirènes. Le bonheur en amour était un leurre, un mensonge que l'on raconte aux enfants pour ne pas leur faire peur.
L'amour n'engendrait que tourments, tristesse et désolation.
L'amour, ça faisait mal.
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Videos de Barbara Abel (53) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Barbara Abel
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/niko-tackian-la-lisiere-53718.html Les études de droit et d'histoire de l'art peuvent mener à l'écriture de roman noir. La preuve ! C'est en tout cas le chemin pris par Niko Tackian pour arriver en librairie au rayon des romans qui font peur…
On l'a aussi connu journaliste, auteur de BD, metteur en scène et scénariste. On lui doit d'ailleurs la série télé « Alex Hugo » écrite en collaboration avec Franck Thilliez.
Mais aujourd'hui, c'est avant tout de l'auteur de thrillers que je veux vous parler, lui qui, en quelques titres, est devenu un incontournable. Il fait d'ailleurs partie du collectif « La ligue de l'imaginaire » aux côtés de Bernard Minier, Olivier Norek, Bernard Werber ou Barbara Abel.
Dans l'univers du thriller, Niko Tackian fait ses armes avec « Quelque part avant l'enfer », un premier titre primé au festival de Cognac. Rapidement les succès vont s'enchainer au rythme d'un livre par an.
Et si vous n'avez pas encore lu « Avalanche hôtel », « Celle qui pleurait sous l'eau » ou « Repère », allez-y ! Vous allez adorer avoir peur ! Dans ses romans, Niko Takian aime décortiquer la psychologie de ses personnages, les mettre face à des situations toutes plus angoissantes les unes que les autres et, à chaque fois, son histoire prend place dans un paysage différent, sorte de huis-clos naturel qui joue un rôle dans le déroulé de l'intrigue.
Avec « La lisière », le nouveau thriller de Niko Tackian, nous voici en Bretagne. Mais pas la Bretagne de bord de mer, riante et touristique. Non, nous sommes ici au coeur de la Bretagne, celle des monts d'Arrée, rugueuse et austère, pétrie de légendes autour des elfes, du chien noir et de l'Ankou, le serviteur de la mort.
Ce soir-là, Vivian est en voiture avec son mari Hadrien, au volant et leur fils Tom à l'arrière. Il fait nuit, le crachin masque la visibilité, le vent s'engouffre dans ses paysages tortueux des monts d'Arrée. Tout à coup, une forme surgit devant la voiture obligeant le conducteur à s'arrêter précipitamment. Hadrien descend du véhicule pour vérifier que tout est en ordre. le petit Tom descend aussi pour soulager un besoin pressant. Une minute passe, puis deux… Vivian sort à son tour de voiture. Personne. Son fils et son mari ont disparu, elle est seule dans cette lande bretonne battue par le vent et la pluie.
Voilà le point de départ de cette histoire à vous empêcher de dormir. Une petite famille bien ordinaire embarquée dans une intrigue sinistre à souhait.
L'écriture est vive, rythmée, addictive. Les situations angoissantes s'enchainent, les chausses trappes abondent et le lecteur de suivre frénétiquement les soubresauts de l'enquête et d'accompagner Vivian dans sa quête de la vérité. Que sont devenus sont fils et son mari ?
Un thriller impeccablement réussi que vous allez dévorer jusqu'à la dernière page avec une conclusion terrifiante que vous n'aurez pas vue venir. Et cerise sur le gâteau, Niko Takian vous offre aussi un chapitre supplémentaire grâce à un QR code en fin de roman qui vient compléter le plaisir de lecture.
Vous qui aimez avoir peur, vous allez vous régaler.
« La lisière » de Niko Takian est publié chez Calmann Lévy.
+ Lire la suite
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