Je sais pas

Camille Verdier trompe Patrick, son mari, avec Etienne, qu'elle a rencontré en attendant sa fille, Emma, 5 ans à l'école.

Lors d'une sortie en forêt, la petite Emma se perd. Quand on la retrouve, son institutrice, Mylène, a disparu. La petite a une écorchure au bras, et elle arbore le foulard de l'enseignante en guise de pansement, c'est donc qu'elles se sont croisées dans la forêt, non ? Je sais pas, répond inlassablement la fillette aux enquêteurs.

L'affaire se corse pour Camille quand elle comprend le lien qui unit Etienne, son amant depuis cinq semaines, à Mylène, l'enseignante disparue. Et la descente aux enfers commence pour la jeune femme.

J'ai été très déstabilisée par l'intrigue de ce roman : impossible de prédire dans quelle direction Barbara Abel va nous entraîner. Les enquêteurs chargés de l'enquête sont déjà troublés par les similitudes de personnalité entre Emma et Mylène, mais cela va beaucoup plus loin, le jeu de miroir englobe beaucoup plus de protagonistes qu'il n'y paraît, et bien que les incidents du bois soient le fruit du hasard, il y a vraiment un(e) grand(e) méchant(e) dans cette histoire. Et j'ai été stupéfaite d'en apprendre le nom ! le scénario est bien ficelé, et le déroulement de l'intrigue bien mené malgré quelques longueurs ranimées par quelques coups de théâtre judicieusement placés.

N'empêche que je ne peux pas dire que j'ai aimé. J'ai trouvé l'histoire sordide, les personnages plus abominables les uns que les autres. Et puis disons que la fin n'a pas tout a fait répondu à mes attentes en termes de sort réservé aux fauteurs de troubles.

Je n'aime pas les enfants. Ça paraît souvent exagéré, lancé comme une provocation, une boutade, mais c'est pourtant vrai : j'ai horreur des chères têtes blondes devant lesquelles la plupart de mes congénères s'extasient. Avec ce nouveau polar de l'auteur belge Barbara Abel, soit son dixième roman, les choses ne sont pas prêtes de s'arranger…

Lors d'une sortie scolaire en forêt, Mylène la jeune institutrice se retrouve dans une situation difficile lorsque la jeune Emma, cinq ans, décide de n'en faire qu'à sa tête. En perfide manipulatrice, elle réussit parfaitement à cliver les adultes autour d'elle, opposant avec une facilité déconcertante sa maîtresse et une autre accompagnante, tout comme ses parents, un peu plus tard dans la lecture.

Seulement voilà, puisqu'il faut un drame dans ce genre de roman, Emma est manquante lorsque les enfants sont comptés à l'issue de la balade. Ni une ni deux, notre courageuse mais globalement immature enseignante part à sa recherche dans les bois, armée d'un extraordinaire sens de l'orientation féminin. Elle trouvera l'enfant, tombée dans une sorte de puit naturel, et se retrouvera elle-même coincé avec elle lorsqu'elle tentera de l'aider.

Un peu plus tard, alors que la petite Emma est retrouvée par les gendarmes mobilisés après sa disparition, et bien que l'on soit toujours sans nouvelles de Mylène, l'enfant déclarera « je sais pas » lorsqu'on la questionnera sur la localisation de sa maîtresse, dont elle porte le foulard noué autour du bras. Machiavélique, l'enfant.

La suite du roman tourne autour de la disparition de l'institutrice, au passé agité, diabétique sous insuline, et dont le père n'est autre que l'amant de la mère de la petite Emma. Vous les voyez, les grosses ficelles ?

Je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce polar trop facile, rarement raccord. Peut-être que ne partage pas l'hypersensibilité d'un lectorat féminin, mais j'avais en permanence l'impression que les personnages étaient au bord de l'hystérie, la mère d'Emma étant particulièrement insupportable. L'enfant n'est absolument pas crédible, l'auteur lui prêtant volontiers des traits totalement inadaptés pour une enfant de cinq ans, la transformant en petite créature diabolique aux calculs froids. Probable déformation professionnelle, mais je n'ai pas non plus été emballé par la pseudo urgence amenée par le diabète, l'histoire étant sur ce point irréaliste. Enfin, j'ai globalement été agacé par cette usante sensibilité à fleur de peau, cette panique permanente. Un bouquin qui donne envie de se bouffer un Lysanxia et de se faire un bilan thyroïdien. Décevant !
Lien : https://www.hql.fr/je-sais-p..

Avec Barbara Abel, on est toujours dans le quotidien auprès de personnages "sans histoire" et menant des vies simples. Et pourtant, les apparences sont trompeuses et dans ce roman, ça fait peur car une histoire de disparition momentanée d'enfant finit en cauchemar. A mon avis, ce n'est pas son meilleur roman mais j'ai apprécié.

Je n'ai pas trouvé l'histoire aussi "scotchante" que ça... et je ne rejoins pas les critiques ci-dessous.
L'histoire se lit facilement certes, la fin est un peu "facile" dans le sens où l'auteur donne l'impression de n'avoir pas su finir son histoire, et d'avoir finalement opté pour une fin sans surprises, écrite trop vite....
Dommage. Même si ce livre se lit aisément, il sera assez vite oublié, de fait.

Un thriller psychologique.
Des personnages peu crédibles, des situations qui ne le sont pas moins, un style affligeant. C'est répétitif, j'ai même cru à un problème de fichier, le cours sur le diabète est ridicule. Tout est un peu facile, l'intrigue, le jeu de miroirs et la fin.
Ce n'était pas mon premier Barbara Abel mais ce sera le dernier.

Première lecture du roman de Barbara Abel et j'en sors avec un sentiment de frustration. L'auteur sait raconter des histoires, l'intrigue se tient et nous emmène sans ennui vers le dénouement mais…
Ce n'est pas cousu de fil blanc mais, pour une fois, j'ai vu venir la fin et donc pas d'effet de surprise, le colonel moutarde était bien dans la bibliothèque avec le chandelier ! (Ah le Cluedo…).
Bref, il va me falloir pousser un peu plus loin la lecture de cet auteur pour me faire une opinion mais pour l'instant, je suis mitigé autant sur le fond que sur la forme, l'écriture m'ayant parfois un peu dérangé.

Histoire de familles en miroir sur fond de thriller. Emma, fillette de 5 ans disparaît lors d'une sortie scolaire en forêt. Les enseignants, la police et les parents participent à la battue pour la retrouver sans succès. Une des enseignantes disparaît à son tour. Les bases de l'intrigue sont posées. le livre se laisse lire (on a quand même envie de connaître le dénouement) mais le style trop simple, les répétitions de scènes et les invraisemblances m'ont souvent agacée.

Une sortie en forêt va tourner au drame, Emma Cinq ans disparaît sous la surveillance de ses institutrices ? Où est-elle ? Mylène que l'enfant rejette la recherche, la trouve et en essayant de l'aider se retrouve perdu avec elle, est ce qu'Emma et Mylène seront retrouves ?

C'est mon premier livre de Barbara Abel, la couverture est attrayante et l'histoire aussi au début tout va bien, on ne se perd pas, car très peu de personnages principaux, mais des qu'on apprend qui est qui on devine vite la fin ... Mylène qu'on a dû mal à supporter vu son langage avec les enfants, Emma, je m'attendais à une enfant diabolique il n'en rien juste une enfant capricieuse, perdu et se faisant manipuler par ses parents , Camille fautive de ses peches , Patrick manipulateur et Etienne qui se trouve au milieu de tout cela ... Je m'attendais à plus de thrillers, de suspense, il n'en fut rien malgré cela, je laisserai une seconde chance à cet auteur ayant lu plusieurs commentaires disant que celui-ci n'était pas le meilleur, je ne sais pas ...

Ce livre et moi ça ne l'a pas fait.
Les premiers chapitres sont prometteurs mais le manque de crédibilité des personnages, surtout Mylene, m'ont fait décrocher. J'ai été agacée par les personnages, surtout celui de l'institutrice qui se comporte vraiment de façon étrange avec les enfants au vu de sa profession.
J'ai trouvé des longueurs à certains moments, un manque de peps tout au long du livre, bref, je me suis ennuyée ! L'intrigue ne m'a happée, je ne suis allée au bout que pour connaitre le fin mot de l'histoire. La fin n'a pas relevé le niveau pour moi, je m'y attendais car j'avais des doutes sur l'un des personnages...

Je remercie NetGalley et les éditions Belfond pour cette lecture.

Emma, 5 ans, a disparu dans une forêt à l'occasion d'une sortie avec sa classe. Les instituteurs partent à sa recherche, dont Mylène, 26 ans. Quelques heures plus tard, l'équipe enseignante décide d'appeler la police. Soudain, quelques temps après, Emma est retrouvée saine et sauve.  Mais Mylène manque à l'appel. Ses collègues ont cependant reconnu son foulard, attaché au bras de la fillette. Cette dernière est interrogée mais semble avoir perdu la mémoire. le temps presse car Mylène est diabétique de type 1 et a donc besoin d'insuline...

Je ne vais pas aller par quatre chemins : ce roman a été pour moi une déception. Tout d'abord, bien que je ne sois pas une spécialiste du thriller (loin de là), j'ai deviné la fin à 40 % du livre... Même si j'ai douté une fois au cours de ma lecture, la fin m'a démontré que mes impressions étaient bonnes.

Deuxièmement, je n'ai pas accroché au style de l'auteure. C'est une écriture un peu simple, avec des accents journalistiques, au style "survolé"... J'avais l'impression qu'elle ne s'impliquait pas assez dans ses descriptions, dans ses personnages, qu'elle prenait trop de distance. Pour moi, ce n'est pas assez "fouillé". Je trouve que sa plume manque de personnalité, de profondeur.

Cependant, l'intrigue ne manque pas d'intérêt. Cette histoire d'une petite fille qui a disparu, et qui cache des secrets obscurs est très intéressante. Néanmoins, certains personnages comme Camille, la mère d'Emma, frôlent la caricature et ne sont pas attachants. Mais je dois avouer que les personnages, notamment celui de Mylène, ont une psychologie bien marquée, bien travaillée.

En conclusion, Je sais pas est un thriller à l'intrigue intéressante, mais malheureusement au dénouement prévisible à moins de la moitié du livre. Les personnages sont à mon sens plutôt bien travaillés, mais certains frôlent les stéréotypes. Enfin, je n'ai pas adhéré au style de Barbara Abel, que je trouve un peu simple. Je ne prétends pas être un grand écrivain, mais globalement, je pense que ça manque de profondeur. Néanmoins, j'espère que je changerai d'opinion lorsque je lirai son prochain roman. Je ne demande que ça (j'aime bien avoir tort) !
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