Je ressors mitigée de cette lecture même si je suis convaincue que les nouvelles sont de bonne qualité. Comme le souligne
Yvan Fauth, « c'est un art de développer une atmosphère, des personnages et une histoire en seulement quelques pages ».
En mettant à l'honneur l'odorat dans ce quatrième tome, certains auteurs (
Sophie Loubière,
Franck Bouysse) se sont basés sur l'anosmie, symptôme du Covid, et de façon plus large sur la propagation des virus (
Dominique Maisons) alors que d'autres ont choisi le biais de la science-fiction (
Vincent Hauuy,
Chrystel Duchamp) ; l'angoisse étant le facteur commun à toutes ces histoires. Ce rôle est dûment rempli.
Mes nouvelles préférées : « Happy world » de
François-Xavier Dillard que j'ai lue en apnée et que j'ai trouvée terriblement efficace puis « Petit nouveau » écrite par
Barbara Abel et
Karine Giebel qui aurait mérité d'être plus longue même si la note des auteures explique pas mal de points.
A vous de vous faire votre propre idée!
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