On a plus de chances de rencontrer sa propre vérité au cours d'une grave dépression qu'avec une boîte de Prozac.
...le départ d'une femme ressemble à un sevrage de drogue. On se sent mal et on en réclame, mais finalement le besoin s'estompe et on se sent mieux.
Recueillir ses aveux maintenant serait comme si on recueillait un cauchemar d'enfant. Il ne sait même pas ce qui lui arrive. Il est perdu dans un brouillard de voix et de visions psychotiques.
Les intuitions ne sont pas dues au hasard. Elles cristallisent des perceptions subtiles, des choses vues sans avoir été vues, entendues sans avoir été entendues.
...les vrais paranoïaques schizophrènes, s'imaginent constamment attaqués. Ils pensent qu'on veut s'insinuer en eux, espionner leurs pensées, leur imposer des idées. Il faudrait qu'on le bourre de Dipipéron pendant des semaines pour espérer venir à bout de sa paranoïa.
Les intuitions ne sont pas dues au hasard. Elles cristallisent des perceptions subtiles, des choses vues sans avoir été vues, entendues sans avoir été
entendues.
Parfois ça ne sert qu'à être lucide sur sa propre autodestruction.
Un pari gagnant serait une autre sorte de drogue et je n'avais pas de temps à perdre à m'éclater. Mais clairvoyance n'est pas synonyme de maîtrise de soi.
La cocaïne est un puissant anesthésique et un vasoconstricteur acceptable. J'ai essuyé la plaie pour la nettoyer et saupoudré la coupure. La sensation de brûlure a disparu et le saignement s'est ralenti, mais seulement pour un court instant.
Je sais qu'un meurtrier en cavale ça fait de mauvais titres dans les journaux, mais imaginez les dégâts si l'homme que vous avez arrêté n'est pas le bon et que vous vous retrouviez avec un autre cadavre sur les bras. Vous pourriez dire adieu au grade de commissaire.