Moi Suzanne

Je remercie Publishroom Factory pour l'envoi, via net galley, de Moi Suzanne de France-Michèle Adler.
Suzanne naît à Lyon en 1910.
A quatre ans, elle se retrouve orpheline de père. Très rapidement sa soeur et elle se retrouvent au pensionnat, chez les bonnes soeurs. Tout ne sera pas rose, loin de là, et l'enfant bagarreuse devient une jeune femme rebelle et toujours aussi bagarreuse. Elle se bat pour garder sa liberté et son indépendance. Elle aime ses deux filles et fera tout pour vivre en harmonie avec son petit monde.
Moi Suzanne est un roman bourré d'humour, on ne s'ennuie pas une minute en compagnie de Suzanne. Enfant, elle est haute en couleur. Et, en grandissant, rien ne change :)
Elle revendique son caractère, sa liberté, son indépendance. Elle recherche le bonheur, en compagnie de ses deux filles. Nous découvrons sa vie, avec un mari un peu spécial, au caractère changeant. Mais elle s'en sortira toujours :)
J'ai bien aimé ce roman même si je suis restée un peu sur ma faim. Il est sympathique, se lit rapidement toutefois il m'a manqué un truc pour être totalement captivé.
Ma note : quatre étoiles.

C'est l'histoire de Suzanne racontée par Suzanne... Âgée, elle est hospitalisée et c'est un prétexte pour elle de se remémorer son passé. Elle, sa vie, ses faits d'armes, son mariage, ses filles. Une histoire simple, sympathique, brève qui se lit aisément et rapidement. le seul hic : sa fin qui m'a laissée un peu sur ma faim. Bon, on se prend au jeu de la narration mais ce n'est pas vraiment possible de s'identifier aux personnages...un récit simple aux accents de vérité ... qui parle aussi de vieillesse, d'isolement et de maladie.

J'ai bien aimé ce roman, tout en légèreté. Il m'a permis de découvrir le quotidien d'une femme née en 1910 à différentes étapes de sa vie ainsi que les valeurs véhiculées par la société de l‘époque.

Suzanne a 89 ans. Dans son lit d'hôpital, elle repense à sa vie. Cette rêveuse a toujours été rattrapée par la brutalité de l'existence. A force de se perdre dans ses pensées, elle ne comprend que la moitié des dialogues. Elle élude le reste à partir de quelques mots. André, ce jeune homme qui la courtise, lui dit avoir étudié en Angleterre et avoir travaillé à l'ambassade de Grande -Bretagne à Paris. Il n'en faut pas plus à Suzanne pour imaginer une profession haut-placée et une bonne situation ce qui la pousse à accepter de l'épouser. Elle déchante rapidement.

Malgré toutes les déconvenues, Suzanne continue à croire en la vie. Elle puise son énergie dans l'amour de ses enfants.

A l'aube de sa mort, Suzanne se replonge dans son passé. Elle revit chaque étape importante de sa vie. Avec du recul, elle analyse différemment les évènements qu'elle a vécu. Sa force de caractère lui a toujours permis de rebondir et de ne jamais baisser les bras.

C'est à l'âge de 89 ans, alors qu'elle est hospitalisée (pourquoi ? on ne le saura pas) que Suzanne commence à nous raconter sa vie. Placée en orphelinat parce que ses parents ne peuvent s'occuper d'elles, elle va, avec sa soeur, grandir dans un milieu bien protégé, très croyant, très à cheval sur la bonne éducation. On ressent énormément cela, elle est coincée dans sa façon de penser ou sa façon d'être, se prêtant au jeu du devoir conjugal une fois mariée sans jamais rien n'en apprécier.

Son mariage ne sera pas très heureux jusqu'à ce qu'elle ait ses filles, la maternité deviendra alors le sens premier de sa vie et son époux deviendra volage et vivra leur vie de famille en pointillés, plus souvent absent que présent. Alors Suzanne rêve, elle s'imagine riche, elle ferait ceci, cela. On a tous rêvé ainsi et, vu d'aujourd'hui, les rêves de Suzanne ne m'ont pas franchement transportée.

Au final, ayant achevé ma lecture, je ne me retrouve pas du tout dans le résumé qui nous était annoncé. La vie de Suzanne est morne, elle restera toujours coincée entre les 4 murs du domicile conjugal et si elle finira par divorcer, nous ne le vivrons pas à ses côtés, ni les changements que cela lui amènera car l'auteure achève son récit avant. Je n'ai pas vu grand intérêt à cette lecture, c'est l'histoire d'une femme engoncée dans son époque, qui se conforme à ce que sa foi lui a fait admettre comme correct et qui respecte scrupuleusement les règles de la vie en société. A lire, ce n'est pas très folichon. Et j'ai été particulièrement déçue par le chapitre final qui ne clôt aucunement l'histoire, j'avais l'impression de ne pas avoir l'intégralité du roman dans les mains.
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Nous somme le 31 décembre 1999, Suzanne 89 ans est a l'hôpital : elle nous relate toute sa vie. La perte de son père à la guerre, sa relation difficile avec sa mère, ses années de pensionnat et sa vie après le pensionnat.
Elle nous parle avec humour de sa vie en Ardèche avec son mari durant la deuxième guerre mondiale.

Je la trouve touchante et attendrissante.
J'ai lu l'histoire d'une traite.