Ça ne sert à rie que je continue, j'ai déjà la chute.
Je ne suis pas d'accord Papa !
La maladie de papa n'a pas de nom. Enfin, je pense qu'elle en a un, et que papa et maman le connaissent, mais ils ne veulent pas me le dire. D'après eux, la maladie est trop rare pour que son nom m'avance à quoi que ce soit. Papa a donc la maladie sans nom. Sauf que lui, il a décidé de l'appeler "Tartiflette". Alors quand maman s'agace, il, lui répond :
- Ce n'est tout de même pas ma faute si j'ai attrapé la tartiflette !
- Quand même, tu aurais pu choisir un autre nom pour cette maladie, lui fais-je remarquer.
J'ai choisi cet extrait car je trouve marrant le nom qu'ils ont choisi pour la maladie et puis comment la mère réagit.
Mon cœur s'arrête de battre, là, sur ce bord de lit d'hôpital. Je ne comprends pas ce que papa est en train de m'annoncer. Il va arrêter... quoi ? De vivre ? Mais comment ?
La réponse va arriver et ça va faire comme une fanfare qui entrerait par surprise dans la chambre : « Mais non, bien sûr que non, c’est une blague, lundi je sors comme prévu, je rentre à la maison, d’ailleurs je suis guéri, je marche à nouveau, je gambade même, je suis prêt à grimper aux arbres, à reprendre le foot, tu as intérêt à t’être entraînée dernièrement car je me sens l’âme d’un attaquant fou, qui enchaîne les buts en pleine lucarne, où est mon maillot, j’espère qu’il est propre au moins, à nous les matchs, à nous les courses, à nous les crêpes, à nous la vie. »
Mais non.
Mais non, bien sur que non, c'est une blague,lundi je sorscomme prévu, je rentre à la maison, d'ailleur je suis guéri,je marche à nouveau, je gambade même, je suis prêt à grimper aux arbres, à reprendre le foot, tu as intérêt à l'âmed'un attaquant fou, qui enchaîne les buts en pleine lucarne, où est mon maillot, j'espère qu'il est propre au moins, à nous les matchs, à nous les courses, à nous les crêpes, à nous la vie.
page:112-113