La destinée

Il y a dans ce roman de la fin du XIXème siècle, d'une autrice aujourd'hui tombée dans l'oubli, beaucoup de Dickens. Les analogies sont nombreuses pour le lecteur qui, comme c'est mon cas, connaît bien l'oeuvre du maître anglais. Mais il n'y a pas à rougir d'une si belle inspiration et le récit, axé sur le destin d'une orpheline à l'ascendance mystérieuse, et sur l'amitié qui lie deux hommes vivant en province, se lit avec plaisir.

Il faut apprécier le style du XIXème siècle et la structure narrative qui évoque le feuilleton, avec des rebondissements quelque peu prévisibles et des personnages plutôt archétypaux.

En peu de pages, l'autrice propose une trame mêlant amitié, amour, filiation, fortune, drame et dénouement répondant aux espérances des lecteurs. La morale sera sauve, bien évidemment, c'est de bon ton pour l'époque.


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Oh la destinée, une joyeuses découverte! Ca sent très grandement le xixe siècle, un romantisme parfaitement maquillé qui vous laisse longtemps l'eau dans la bouche mais ce qui prime dans ce roman vieux de cent ans est l'ensemble des tours et détours par lesquels l'homme est appelé à passer pour atteindre sa destinée, parfois de l'or qu'on convoiterait avec acharnement aujourd'hui va paraitre bien fade dans quelques années, ...oh le temps... qui semble être maitre de tout, il va falloir lui laisser un peu d'espace...