AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La jeunesse de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour .. (7)

Mais en Palestine , les deux frères avaient vite déchanté . Les rudes conditions de vie transformaient les hommes en animaux sauvage et les barons passaient plus de temps à vider leurs querelles qu'à faire la guerre aux infidèles . Certains , comme Raymond de Tripoli , préféraient même nouer des alliances avec les musulmans pour s'enrichir . La plupart ne respectaient ni leur parole ni leur serment .
C'est ainsi que , malgré une trêve conclue avec les musulmans , Renaud de Châtillon s'était emparé de plusieurs caravanes , massacrant escortes et caravaniers , sauf ceux pouvant payer rançon .
Et quand Saladin avait rappelé les Francs à leur foi et exigé la libération des prisonniers , Châtillon leur avait suggéré de demander à Mahomet de venir les sauver . P.348
Commenter  J’apprécie          102
_ Quoi d'autre ? Jean est un esprit fourbe . En face de notre monarque , nul n'est plus aimable que ce félon , il se dit son ami , lui laisse les mains libres en Normandie et lui promet même une montagne d'or pour que son frère reste emprisonné . Mais par derrière , dans l'ombre , il commande à la Licorne de tuer les meilleurs chevaliers du roi de France . P. 296
Commenter  J’apprécie          40
En partant à la croisade , Richard Coeur de Lion , n'avait pas confié le royaume à son frère Jean , le comte de Mortain , dont il se méfiait , mais à Guillaume de Longchamp , l'archidiacre de Rouen devenu son chancelier dans le duché d'Aquitaine .
Précaution supplémentaire du roi Richard , Jean ne devait pas séjourner en Angleterre , pas plus que son autre demi-frère Geoffrey . P.55
Commenter  J’apprécie          30
- Mon homme d'armes est blessé, quel est le meilleur médecin de Rouen ? demanda-t-il au sergent de garde.
- Maître Albéric, certainement. Mais je crois qu'il a quitté la ville. Son frère est aussi médecin, mais moins réputé.
- Un autre garde intervint :
- Si vous ne craignez pas la damnation pour avoir approché un juif, seigneur, il y a Joseph Abraham.
- Un bon médecin ?
- Le meilleur, dit-on ! grimaça le sergent, mais je préférerais mourir que d'être souillé par un infidèle.
- Moi non, rétorqua Guilhem. De surcroît, les juifs ont le même dieu que nous. Où trouve-ton Joseph Abraham ?
- Rue des Juifs, par là, après la cathédrale. Mais on vous renseignera facilement sur l'enclos des ces maudits enfants de Judas, répliqua le garde qui était intervenu, tandis que le sergent s'éloignait, marquant ouvertement son mépris envers ces gens qui considéraient les juifs presque comme des chrétiens.
Commenter  J’apprécie          30
« — Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il sévèrement à la femme Ferrand.
— Une corne divine, seigneur. Elle appartenait au mari de notre dame. Quand on a parlé de la Licorne, elle a préféré la cacher.
Dérouté, Guilhem passa la main sur l’ivoire, qui lui parut tiède. Il n’avait jamais vu de licorne, ni de corne de cet animal, mais il savait sa valeur immense. La corne guérissait tous les maux, disait-on. Comment le sire de Crèvecœur l’avait-il obtenue ? L’avait-il achetée ou avait-il tué lui-même la bête ? On racontait que seule une vierge pouvait attirer le mystérieux animal. »
Commenter  J’apprécie          20
Les sots adorent croire les histoires de complot Votre Grâce. Plus elles sont invraisemblables, plus elles leur paraissent vraies.
Commenter  J’apprécie          10
- Elle m'a trompé, Gilbert, comme d'autres. Comme Béatrix de Chissey.
- La Dame de Thury ?
- Oui.
- Pourquoi vous a-t-elle dit que son époux était seigneur de Crèvecoeur, seigneur ?
- Je l'ignore, mentit Guilhem, se refusant malgré tout à accuser Jeanne sans preuves.
Le silence se fit entre euxet Gilbert ne l'interrogea pas davantage. Il suivait son maître.
A un embranchement, Guilhem prit à dextre.
- Où allons nous, seigneur ?
- Où la destinée guidera nos pas.
Submergé par un mélange de dépit et de tristesse, Guilhem se promit de ne plus écouter les femmes. Il ne savait que se battre et il s'netiendrait là.
Désormais sa devise serait : férir ou périr. (p.262)
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (192) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3182 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}