Je m'agite pour me voir exister.
Je crie pour m'entendre exister,
Je pleure pour me sentir exister.
La communication est devenue un métier avec ses règles et ses techniques, prouvant, si besoin était, que nous avons à apprendre à nous écouter et à nous parler.
En état de défense,c'est avec soi que l'on est injuste:injuste par rapport à ses potentiels,à ses aptitudes à être plus que ce que l'on croit ou craint.
Nous sommes absolument sincères quand nous réagissons en fuite, en lutte ou en repli sur soi : c’est en toute bonne foi que nous défendons notre intégrité, convaincus sur le moment que nous n’avons aucun autre moyen de nous exprimer ou d’agir. Nos attitudes, nos paroles et nos pensées, fondées sur l’évidence de nos certitudes, sont orientées par l’objectif défensif.
La confiance est un état. Elle ne se décrète pas, ne s'exige pas, ne relève pas d'un raisonnement abstrait ou objectif. Elle se ressent lorsque le besoin de sécurité est satisfait et vient confirmer la justesse de notre pensée de l'événement.
La peur est un signal d’alarme. La peur est l’émotion contenue dans nos réactions de fuite, omniprésente quelque soit l’efficacité des comportements qui garantissent l’objectif de cette défense : peur d’être enfermé, coincé, de manquer d’air, d’espace, d’être bloqué, contraint, peur surtout de ne pas s’en sortir ! De quoi ? La réponse est secondaire par rapport à l’urgence d’y échapper.
La fuite tend à éviter la menace.
La lutte tend à maîtriser la menace.
Le repli sur soi tend à nous refermer sur nous pour passer inaperçus de la menace.
L'émotion est un mécanisme de défense écologique.Nos réactions de défense "s'apparente" à des réflexes.Simple "bon sens" écologique d'économe d’énergie. Ce mécanisme garantit en effet la rapidité avec laquelle nos besoins fondamentaux sont satisfaits.
Devenir soi s'apprend, s'éprouve.
Ce n'est pas les événements qui nous font mal, mais l'interprétation que nous en avons. Epictéte