J'aime bien cette collection « Petit éloge ». D'abord parce qu'elle n'est pas chère et ensuite – surtout – parce qu'elle offre des textes de qualité.
Mohammed Aïssaoui nous fait partager sa quête des souvenirs. Elle est liée à un traumatisme qui l'a privé des souvenirs de sa petite enfance quand il a été brutalement arraché à son pays d'origine.
Comme il considère que la mémoire est un muscle qu'il faut exercer, dans la première partie, il nous propose une « boîte à outils » pour cette gymnastique. On y trouve pêle-mêle l'album de famille, les photos de classe, les chansons, les poèmes, les archives... un jeu sur « les premières fois » et un questionnaire sur les « souvenirs oubliés ».
Pour terminer cette partie,
Mohammed Aïssaoui nous présente ensuite une nouvelle qui s'intitule « Copains d'avant-hier » où il se moque un peu d'un site internet bien connu.
Il nous offre ensuite une anthologie personnelle des écrivains dont l'oeuvre est traversée par ce thème des souvenirs et de leur recherche. Parmi ceux qu'il cite, je retiens particulièrement
Albert Camus et
Patrick Modiano. Pour Camus, Mohamed
Aïssaoui a eu la chance de rencontrer sa fille Catherine qui livre un témoignage à la fois sur l'écrivain et sur son père. En ce qui concerne
Modiano, il me donne envie de relire "
Rue des Boutiques Obscures" que j'ai lu quand j'étais au lycée, mais qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable !
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