En lisant ce deuxième volume, je me retrouve avec un sentiment mitigé.
L'auteur a voulu montrer sa vision de la réelle utilité de l'existence des dieux, ce qui aurait pu être intéressant si le récit ne partait pas autant dans tous les sens.
J'aime beaucoup la mythologie et je n'ai pas retrouvé la magie habituel quand j'ai lu ce livre. le mythe de Ganymède revisité à la sauce manga m'aurait bien plu s'il n'avait pas été à ce point dénaturé.
Ce qui sauve un peu l'histoire, ce sont les dessins, qui sont magnifiques.
Dommage que l'histoire soit si courte et baclée, ça aurait pu être meilleur.
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Après deux tomes, cette série s'arrête en laissant une grande porte ouverte. Je suis restée sur ma faim sur cette saga. J'aurais bien voulu que le nombre de tomes soit plus conséquent pour développer l'intrigue.
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Un manga d'où se dégage une certaine sensibilité, servie par la délicatesse du dessin mais desservie par une édition de mauvaise qualité.
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« Si tu dis que rien ne se passera, il n'y aura donc rien à attendre de ce côté là.
Pourquoi faire quelque chose si tu sais très bien que rien n'en résultera? Rien ne dit que je ne dois point le faire.
- N'est-ce pas inutile?
- En quoi l'inutile est-il blâmable? La seule chose qu'on gagne à l'éliminer est le temps et nous en avons déjà à revendre. Pour nous, l'inutilité n'est donc pas un mal. »
Certes, "mais tu ne peux mourir". En effet, la cause est que... La mort est détestable aux yeux de Zeus. Quelles sont les actes humains qui font que même les dieux se détournent de vous? Voler, forniquer... ôter la vie... sont des actes condamnables quand ils sont perpétrés sous le ciel bleu, en plein soleil. Bref, quand instinct et désir vous guident et que "l'on ne peut se retenir" de faire ce qu'autrui blâme, l'éclat de Zeus vous devient intolérable et vous chutez dans mon domaine. Dès lors, la chose est on ne peut plus simple.
« Trop de clarté éblouit, il est plus aisé de vivre en se fourvoyant dans le mal que de vivre en saint. Mais on ne peut s'en vanter fièrement au grand jour, pour dissimuler aux yeux d'autrui, l'idéal est d'être sous la surface du sol. Voilà pourquoi je règne sur ces tréfonds.
- Tu n'as pas tiré le mauvais numéro?
- Ah, cette légende? C'est exact, je gage que si, aux yeux d'un "juste". »
Le ciel semble faire la distinction au vu du dessein et alors son sourire serait-il fonction de ce dessein?
La "réponse" existe vraiment? Je ne sais. La question est peut-être mal posée ou peut-être est-ce qu'il n'y en a pas. A moins que celui qui la pose ne soit un sot. Toutefois, si la vérité divine est "n'interroge pas", "interroge" est la vérité à moi.
Sais-tu que la mort signifie la fin? Tu serais mort, raison et vie seraient-elles finies, tu n'en aurais pas idée. La différence entre les deux est minime, une envie viendrait-elle de te prendre maintenant?