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Citations sur Qui a peur de Virginia Woolf? (35)

Tous les paradis ont leurs frontières.
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Certains ratés ne peuvent pas supporter la valeur et le mérite des autres. La faiblesse, le vice et la médiocrité ont horreur de la force, de l’innocence et de la bonté.
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GEORGE
Comment ils se sont mariés ? Eh bien ! ça s’est passé comme ça… Un beau matin, la souris s’aperçut qu’elle était toute gonflée ; alors elle trottina chez le Blondinet, lui colla son ventre sous le nez et lui déclara… « Regardez ce qui m’arrive… »
[…] « Regardez : je suis toute gonflée. » « Oh !... mon Dieu… » s’écria le Blondinet…
[…] … et après – pchchchchch…- elle se dégonfla… comme par enchantement… pchchchchch…
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GEORGE
Nous grattons tous des étiquettes, ma petite fille… Et quand on a gratté la peau, quand on a percé le cuir, toute la graisse, fouillé à travers les muscles et farfouillé à travers les organes (à NICK)… quand ils existent encore… (à HONEY) et quand on arrive enfin jusqu’à l’os… vous savez ce qu’on fait ?
HONEY (très intéressée)
Non.
GEORGE
Quand on arrive à l’os, il y a encore tout un travail à faire. (Il pointe un doigt, un léger temps, sadique.) Hé !... c’est qu’à l’intérieur de l’os il y a quelque chose qui s’appelle… la moelle… et c’est la moelle qui est bonne, délicieuse !... C’est ça qu’il faut extraire…
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MARTHA
[…] George qui est si bon pour moi et que je traîne dans la boue ; qui me comprend et que je repousse : qui peut me faire rire… mais moi, je crèverais plutôt que de rire ; qui me tient dans ses bras, la nuit, pour me réchauffer… et que moi je mords jusqu’au sang ; qui comprend tous nos jeux, même si j’en change tout le temps les règles ; qui sait me rendre heureuse… mais… je ne veux pas être heureuse ! (Un temps.) Ce n’est pas vrai : j’ai envie d’être heureuse. (Un temps.) George et Martha : c’est une histoire triste, triste, triste !
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Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez.
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GEORGE
(ton de conversation mondaine et aimable)
Les goûts de Martha, en ce qui concerne les boissons, se sont beaucoup simplifiés, avec les années… ils se sont… épurés… Quand je lui faisais la cour –enfin… c’est une façon de parler, n’est-ce pas ?- mais, disons qu’à l’époque où je lui faisais la cour…
MARTHA (enjouée)
Où tu me prenais, mon chéri…
GEORGE
(apporte les verres à HONEY et à NICK)
Bref, lorsque je courtisais Martha, elle commandait des breuvages incroyables. Vous ne pouvez pas savoir ! Dès que nous entrions dans un bar, c’était toujours la même histoire… Elle fronçait les sourcils, se torturait les méninges et, brusquement, c’était la trouvaille : par exemple un Alexandra avec de la crème de cacao frappée, des cerises à l’eau-de-vie, du rhum flambé… Une explosion, quoi !
MARTHA
C’était rudement bon. J’adorais ça.
GEORGE
De vrais petits cocktails pour dames.
MARTHA
Hé ! il arrive mon alcool à brûler ?
GEORGE
(se dirige à nouveau vers le bar)
Mais, avec les années, Martha a appris à ne pas mélanger n’importe quoi avec n’importe quoi… Maintenant, elle sait qu’on met le lait dans le café, le citron sur le poisson… et que l’alcool pur (Il tend le verre à MARTHA)… tiens, mon ange… est réservé à la très pure Martha. (Il lève son verre.) A votre santé. 
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Martha : Ha, ha, ha, ha! Amour... donne-moi à boire.
George : Mon Dieu !
Martha (tanguant): Écoute, chéri, de nous deux, c’est toi qui roules toujours sous la table... ne t’inquiète pas pour moi !
George : Ça fait des années que tu es une grande championne, Martha... pour tout ce qui est abject, tu mérites la palme.
Martha : Si tu existais vraiment, je divorcerais... je le jure.
George : Si tu veux, mais dans l’immédiat, fais des efforts pour tenir debout, c’est tout ce qu’on te demande... Ces gens sont tes invités, n’oublie pas...
Martha : Je ne te vois même pas... Ça fait des années que je ne te vois pas.
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Si tu existais, je divorcerais… 
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Il y a un seuil que l’être humain ne peut pas dépasser…sinon, c’est la dégringolade jusqu’en bas de l’échelle de l’évolution
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