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Critique de karkarot


Critiquer Dante Aligheri est une gageure, mission impossible, l'oeuvre d'une prétention monstre.
Je ne m'y risquerai donc pas.
Néanmoins, quelques commentaires, points de détails, et avis sur d'autres avis donnés ici ou là.
Lire les oeuvres complètes du génie Toscan est déjà en soi une belle aventure, une belle chose à entreprendre une fois dans sa vie, comme un rappel de toute la culture disponible en ce temps là.
On ressasse ses oeuvres grecques et latines, les premiers romans chevaleresques, la poésie des troubadours, la liturgie, l'oeuvre des pères de l'Église ; on y est plus tant habitués !
Concernant la traduction, à défaut de lire assez l'italien, la Pléiade propose ici la première traduction des oeuvres intégrale par un même et unique traducteur, et pas n'importe qui, André Pézard, spécialiste internationalement reconnu de l'Aligheri.
Son parti pris est de traduire en français archaïsant, avec force mots médiévaux, techniques, inventés à partir de racines provencalo_latines. Cela demande il est vrai une petit temps d'habituation, une certaine connaissance du vocabulaire moyenâgeux, liturgique et mythologique, et des bases en italien, latin et grec aident certainement. Elle reste en tous cas plus lisible que ne le laisse penser certains avis d'ici !
On peut néanmoins opposer que l'italien de Dante est, pour un italien contemporain un peu cultivé, tout à fait accessible, ce qui n'est pas le cas de poètes "français" du même siècle, loin s'en faut. Une traduction littérale aurait donc sans doute été plus proche de français moderne, sans être du tout du "français de rue" sauvagement élagué et appauvri. Il y a donc un parti pris de Pézard de se placer dans ce qu'est cette édition, c'est à dire une édition érudite, de référence en langue française. le mieux reste de faire l'effort de retrouver l'italien et de lire dans le texte.
Notons aussi la qualité des notes (ce qui va de pair avec ce que je relevais plus haut sur la qualité de l'édition) et de l'appareil critique, notes qui servent surtout pour une lecture complète de Dante, pour l(étudiant mais aussi pour le simple amateur qui fer de lui même le tri de ce qui l'intéresse, ou pas...
Mes préférences, sans surprise, vont à la Vita Nova et à la Divine Comédie, surtout à l'Enfer où Dante distribue les bons et mauvais points ; le Purgatoire et le Paradis étant plus axés sur la liturgie, la vraie foi et la pauvre Italie qui se divise...
Enfin, faites vous votre idée par vous même !
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