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Critique de LeRockingChair
Je crois bien que je n'avais jamais lu de version de ce récit et que je n'avais pas non plus vu d'adaptations (ce qui est désormais chose faite puisque j'ai visionné celle de Guillermo del Toro qui transpose l'action dans l'Italie fasciste de Mussolini). Je ne savais donc pas grand-chose, si ce n'est qu'il était question de baleine (qui est en réalité un requin) et d'oreilles d'âne (d'âne tout entier finalement).
Je me suis régalée lors de ma lecture, les illustrations sont superbes et le parcours initiatique de Pinocchio — qui est quand même un sacrément garnement au début du récit —, vraiment plaisant à suivre. À chaque rencontre suit une (més)aventure et j'attendais avec impatience de voir quel nouvel antagoniste allait croiser la route de Pinocchio, qui est ma foi bien influençable. Certaines rencontres manqueront de coûter la vie à cet être innocent mais heureusement notre petit pantin pourra compter sur le soutien infaillible de son papa Geppetto et de sa petite soeur, puis maman, la fée bleue.
Les nombreuses illustrations de Jémérie Almenza donnent merveilleusement corps à l'univers construit par l'auteur. Les illustrations pleines pages sont très belles, j'ai particulièrement aimé les représentations du chat et du renard. Il y a aussi beaucoup d'ornementations, notamment à chaque début de chapitre. L'éditeur propose de lire le début de l'ouvrage, je vous enjoins à consulter son site internet pour vous faire une idée du style de l'illustrateur. Je lirai avec curiosité les autres livres auxquels il a participé (Coeur de pierre avec Séverine Gauthier et Eco avec Guillaume Bianco).
Le ton du récit est très bien équilibré, tantôt sérieux, tantôt amusant. le point de vue narratif (externe et omniscient) permet à Collodi d'ajouter des touches d'humour et d'insister sur la naïveté de Pinocchio. C'est un beau récit initiatique qui apprend à son héros comme à ses lecteurs l'humilité, l'honnêteté et le respect. Il met également en garde contre les dangers des mauvaises compagnies et de l'influence qu'elles peuvent avoir. Je suis très heureuse d'avoir lu ce classique !
Je tiens aussi à présenter deux autres versions illustrées avec le texte intégral que j'ai eu l'occasion de feuilleter : la version de Roberto Innocenti chez Gallimard et celle de Justine Brax publiée chez Albin Michel. La première est plus réaliste et fait la part belle aux décors dans lesquels on a l'impression de déambuler, tandis que la seconde est plus onirique.
Lien : https://monrockingchair.word..
Je me suis régalée lors de ma lecture, les illustrations sont superbes et le parcours initiatique de Pinocchio — qui est quand même un sacrément garnement au début du récit —, vraiment plaisant à suivre. À chaque rencontre suit une (més)aventure et j'attendais avec impatience de voir quel nouvel antagoniste allait croiser la route de Pinocchio, qui est ma foi bien influençable. Certaines rencontres manqueront de coûter la vie à cet être innocent mais heureusement notre petit pantin pourra compter sur le soutien infaillible de son papa Geppetto et de sa petite soeur, puis maman, la fée bleue.
Les nombreuses illustrations de Jémérie Almenza donnent merveilleusement corps à l'univers construit par l'auteur. Les illustrations pleines pages sont très belles, j'ai particulièrement aimé les représentations du chat et du renard. Il y a aussi beaucoup d'ornementations, notamment à chaque début de chapitre. L'éditeur propose de lire le début de l'ouvrage, je vous enjoins à consulter son site internet pour vous faire une idée du style de l'illustrateur. Je lirai avec curiosité les autres livres auxquels il a participé (Coeur de pierre avec Séverine Gauthier et Eco avec Guillaume Bianco).
Le ton du récit est très bien équilibré, tantôt sérieux, tantôt amusant. le point de vue narratif (externe et omniscient) permet à Collodi d'ajouter des touches d'humour et d'insister sur la naïveté de Pinocchio. C'est un beau récit initiatique qui apprend à son héros comme à ses lecteurs l'humilité, l'honnêteté et le respect. Il met également en garde contre les dangers des mauvaises compagnies et de l'influence qu'elles peuvent avoir. Je suis très heureuse d'avoir lu ce classique !
Je tiens aussi à présenter deux autres versions illustrées avec le texte intégral que j'ai eu l'occasion de feuilleter : la version de Roberto Innocenti chez Gallimard et celle de Justine Brax publiée chez Albin Michel. La première est plus réaliste et fait la part belle aux décors dans lesquels on a l'impression de déambuler, tandis que la seconde est plus onirique.
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