Ce que je désire plus que tout, c'est le merveilleux. Je dessine sans arrêt, parce que je l'ai toujours cherché derrière l'ordinaire.
Ceux-là ont fait leur choix entre "être" et "avoir", ils ne sont rien, mais ils ont tout ! Leur merveilleux est mort à l'intérieur. Et leur âme a pourri, dispersée dans les objets qu'ils ont acquis par le sang. Plus jamais ces gens-là ne connaîtront la joie. Il faut être capable de s'émerveiller, pour cela.
Bien sûr que le merveilleux mérite qu'on se batte pour lui ! Qu'on se batte à mort, même ! Parce que c'est la seule chose qui vaille la peine d'être vivant !
- Des chaussures pied-léger, jamais épuisaillées, jamais enfroidurées, toujours neuves et toujours embeautées, tel est mon souhait de fée !