Le nouveau roman norvégien, avec le retour d'
Elling.
Elling et ses amis, la nouvelle vie d'
Elling.
C'est un univers décalé, nous sommes en présence d'individus qui ont perdu pied face à la réalité de la vie de tous les jours. Ils se débattent dans des difficultés pour eux difficilement supportables, et pourtant ils avancent à leurs rythmes, ils découvrent la complexité du monde et acceptent leurs différences. Ils évoluent aux frontières de la normalité, peut être un jour rejoindront ils le moule de monsieur tout le monde ?
Indépendamment de l'histoire, un terme du texte m'a, un peu, beaucoup énervé : nonobstant, je n'ai pas eu le courage de compter le nombre de fois où ce mot est revenu dans le récit, mais j'ai vécu ça comme une indigestion. Est ce la responsabilité de
Ingvar Ambjornsen ? Ou le traducteur écoutait il trop souvent l'émission éponyme de Calvi sur France Inter ?
Le dernier détail pour la postérité ce poème :
"Nous l'avons trouvée dans l'escalier
Sa crinière
Une aile de corbeau, jais, que le vent frappait
Contre le linoléum toujours sale.
Dans son lit nous l'avons allongée
Pour découvrir que les anges l'avaient déjà fécondée."
Je l'ai, moi aussi trouvé dans le sachet de soupe déshydratée que je m'apprêtais à préparer ce soir !
Elling a sévi aussi dans les épiceries françaises !