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Critique de MadameTapioca


Il faut rendre à César ce qui est à César. Même quand il s'appelle Jean Jacques.
Sans mon libraire, je n'aurais sans doute pas jeter un regard sur le museau de ce bouquin même si son pelage ne passe pas inaperçu en rayon.

On y croise un dresseur de rat, un trapéziste à la recherche d'un nouveau partenaire, une Paulette appelée Belette, des seconds rôles qui en valent des premiers et surtout des rats dont le plus doué semble goûter la compagnie sexuelle des chats.

Un roman qui déborde d'inventivité tout en assumant un côté rétro, façon banlieue parisienne et gouaille franchouillarde. Un travail d'équilibriste rondement mené, porté par une profusion de dialogues au poil.
Pour faire un parallèle cinématographique, je le verrais bien dans la filmographie de Jeunet et Caro, à la confluence du réalisme poisseux, du burlesque et de la poésie.

Difficile de classer la bête dans un style. Sa place se trouve quelque part entre le noir léger et le rose profond, juste à côté des romans de janvier à ne pas manquer.
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