Juste un regard, une main, qui, parfois peut suffire à rappeler que l'on existe.
Ces impressions d'enfance qui s'inscrivent en nous et nous marquent sans jamais nous oublier.
Chaleurs de vie, d'instants ou d'hiers encore présents, pourquoi en garder jalousement sa lumière ?
On a dit qu'"un rêve sans étoile est un rêve oublié"; une silhouette dans la masse d'une ville se faufile pour s'éteindre dans l'obscurité d'un recoin que l'on a su voir.
Petite fille à connaître et ne pas oublier dans les chapitres prochains de nos passages futurs dans cet anonyme de nos rues.
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Critique de J :
J'aime bien mais il est très triste.
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Qui ne connait pas le célèbre et triste conte d'Andersen ?
La nuit du réveillon du nouvel an, dans un moment où le partage et la générosité devraient déborder de tous les coeurs, la petite fille reste invisible et abandonnée de tous, avec pour seule compagnie ses allumettes qu'elle n'arrive pas à vendre.
Dès lors, où trouver du réconfort, si ce n'est dans ces petites allumettes, éphémères visions du bonheur ?
Au delà de cette tragique histoire, l'auteur nous offre un conte tout en contraste : le froid de la neige et la chaleur du feu, la gaieté ambiante et la tristesse de la petite fille, l'opulence et la pauvreté, le rêve donné par ces allumettes et la réalité, brutale et intransigeante.
Un conte écrit avec finesse et délicatesse, qui fait certes vibrer notre corde sensible, mais qui ne nous donne pas beaucoup d'illusions sur le genre humain.
Une jolie redécouverte.
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Dieu, que j'ai pleuré sur cette histoire d'un autre âge !
Je me souviens de mes larmes d'enfant que ma grand-mère tentait d'effacer d'un baiser et de la promesse d'une gaufre bien croustillante.
Je ne pouvais pas malgré la tendresse qui m'entourait oublier cette pauvre petite fille morte de froid un soir de Noël. L'injustice de son sort me révoltait alors et retrouver mon confort et mes jouets me faisait honte même si alors je n'analysais pas vraiment ce que j'éprouvais.
Je n'ai pas relu ce texte depuis plus de cinquante ans.
Je n'ai jamais voulu le lire à un enfant tant il avait généré chez moi chagrin et sentiment d'injustice.
Cette relecture aujourd'hui ne me remplit pas de la même tristesse certes, mais d'une certaine nostalgie, celle du temps qui passe en laissant des souvenirs indélébiles.
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A ne pas mettre dans les mains d'un dépressif sous peine de graves conséquences... L'une des histoires les plus tristes que j'ai jamais lu. C'est tout de même une belle histoire.
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Lu quand j'étais petite.Un conte court très touchant. Je dirais même que c'est un des assez rares livres qui est arrivé à me toucher jusqu'à maintenant.
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Magnifique conte, terriblement triste et tellement bien écrit…A lire absolument et à faire découvrir à ses enfants !
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Georges Lemoine a transposé La petite marchande d'allumettes dans un Sarajevo dévasté par la guerre. Il a réalisé ses illustrations à la peinture à l'huile. Dans un article du Monde des Livres du vendredi 30 avril 1999 qui lui est consacré, il dit avoir « cherché des sonorités sombres un peu terribles mais qui correspondaient à la vérité » en utilisant cette technique. Il s'est également inspiré de photos de Jean-Claude Courtausse et Gérard Ronteau.
J'ai aimé.
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