AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Masa


Qu'ils sont bons ses tomes de la grande Anthologie de la Science-Fiction. Chaque ouvrage reprend les meilleures nouvelles sur un thème bien particulier. Parmi, ceux qui me restent en ma possession, je me suis lancé vers « les histoires de créatures ». Inutile de préciser que j'attends avec impatience la nouvelle de Theodore Sturgeon.
On aurait pu croire que ces histoires de créatures soient similaires, ou se rapprochent, des histoires de mutants. C'est d'ailleurs ce que j'ai pensé lorsque j'ai eu entre mes mains ce livre. Encore une fois, tout le monde trouvera chaussure à son pied comme on dit, avec des styles et des récits différents. Je retrouve avec plaisir quelques auteurs qui m'ont marqué dans de précédents ouvrages. Je pense, par exemple, à Gene Wolf.

→ Que sont devenus les McGowan ? – Michael Geatrex Coney (1970)
→ Winston – Kit Reed (1952)
→ Et vous venez me dire que vous avez des ennuis – Carol Carr (?)
→ La vigne – Kit Reed (1967)
→ Une fille qui en a – Theodore Sturgeon (1957)
→ (une tâche) – Gahan Wilson (?)
→ Ouvre-moi, ô ma soeur… – Philip José Farmer (1960)
→ Sonya, Crane Wessleman et Kitee – Gene Wolfe (1970 ? 1978 ?)
→ le vol 216 – Carol Emsshwiller (1970)
→ Son ombre dans les eaux profondes – Roger Zelazny (1965)
→ le congrès des animaux – Raphaël Aloysius Lafferty (1974)
→ Sujet d'étude – Floyd L. Wallace (1953)
→ Les conspirateurs – James White (1954)
→ Mount Charity – Edgar Pangborn (1971)

Le recueil démarre bien avec la première nouvelle écrite par Michael Greatex Coney. Il s'agit d'une belle histoire de Science-Fiction old school (parut en 1970). Nous avons un couple de fermier qui s'installe sur une planète. La femme est enceinte. Un bien étrange mal s'empare d'eux. J'ai apprécié ce récit.
Kit Reed nous narre une belle histoire avec « Winston ». Il est possible d'acheter un enfant pour son quotient intellectuel. le père est heureux, il imagine déjà le rejeton devenir un grand savant et que son nom devienne célèbre. Pas de chance pour le marmot, le daron est colérique. On assiste impuissant à la foudre inévitable. J'ai bien aimé cette seconde lecture.
La troisième nouvelle nous vient de Carol Carr. Imaginons qu'un père plein de préjugés et raciste voit sa fille épouser un extraterrestre. L'étranger en question est une créature bien étrange. Bon, bah c'est un peu mièvre tout ça, surtout la fin.
Dans les autres récits que j'ai bien appréciés, j'évoquerai (une tâche) – représenté réellement par une tâche – de Gahan Wilson. Je reprendrai une réplique de « True lies » : « Rien de bien excitant pour faire déboutonner une braguette ». Nous suivons son évolution sous les yeux de deux personnes. Je pourrai aussi nommer « Le congrès des animaux » mais surtout « Sujet d'étude ». Pour cette dernière, j'ai aimé le style et l'histoire. Il s'agit d'une colonie terrienne qui s'installe sur une exoplanète semblable à la Terre (ça vous rappelle quelque-chose ? Petite pensée joyeuse pour Kepler-452b). Sauf qu'un animal y vit. Il a une faculté d'évolution rapide et incroyable. J'ai vraiment adoré cette nouvelle. Je crois bien que c'est la meilleure. Je me suis donc renseigné sur l'auteur (qui possède également un pseudonyme : Dan Carrols). Il semblerait qu'il n'écrivait que des nouvelles pour les magazines Galaxy et Astounding. J'ai donc peu de chance de le recroiser.

D'après le site nooSFere, que je consulte très souvent (sorte de Bible pour moi), la nouvelle de Roger Zelazny dans cet ouvrage a reçu le prix Nebula. Elle fut traduite sous un autre nom : « Les Portes de son visage, les lampes de sa bouche » (présente dans « Une rose pour l'ecclésiaste »). J'ai bien aimé ce récit que les écrits que j'ai pu lire de lui. Toutefois, je n'ai pas accroché cette chasse à mort de l'homme vers une créature sous-marine.
Petite déception avec la nouvelle de Theodore Sturgeon. Je n'ai pas du tout accroché. Nous avons encore là un titre purement SF du siècle dernier avec des voyages dans l'espace.

Cette anthologie se termine sur de bons points – quelques bonus. On trouve un index de tous les auteurs publiés avec les noms dans lesquels ils apparaissent (Histoires de…, « Les mondes francs », « l'hexagone halluciné », « La frontière éclatée »). L'éditeur a ajouté, comme dans les autres Histoires de… une mini biographie pour chaque auteur de cet épisode. Et cerise sur le gâteau – ou démarche commerciale – Un extrait du catalogue d'oeuvres majeures (trentaine) de la science-fiction avec un résumé bien fournit.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}