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Critique de migdal


Voici deux cents pages de fraicheur enfantine qui s'inscrivent dans la lignée de classiques comme "Le petit chose" d'Alphonse DAUDET ou "les grandes espérances" de Charles DICKENS avec Sarah dans le rôle de la fée et son père dans celui du magicien qui d'un coup de baguette révèle l'actrice inconnue et en fait une vedette médiatisée.

Mais ce roman n'appartient pas à la littérature jeunesse car il porte un regard caustique sur notre monde de subprimes, de "paule emploi" et de télé-débilité et j'ai apprécié la plume imaginative, innovante et acérée qui nous offre une pléiade de néologismes.

L'auteur, sans en donner l'impression, nous amène à réfléchir à la définition du "travail" et à nous interroger : qui du banquier ou de Shakespeare est le plus utile à la société ?

Et surtout il nous décrit une génération sans père, sans repère ni repaire et nous montre la souffrance d'un enfant élevé par une mère plutôt immature, puis confié à une tante carriériste.

Mais j'ai regretté que cet ouvrage soit pourri de fautes de français et d'orthographe.

Je peux comprendre qu'un enfant de 5 ans maltraite notre langue, mais j'ai du mal à admettre qu'un adolescent, devenu bachelier, écrive des phrases ressemblant à celles commises par certains footballers interviewés par TF1, surtout quand leur Maman est amoureuse de Shakespeare, de Georges Brassens et de nos classiques ...

De grâce Monsieur Aranda, ne prostituez pas votre talent (que je devine prometteur) en sacrifiant notre langue française !
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