J'ai été déçue par ce roman parce que la psychologie des personnages est sommaire et très manichéenne (le pauvre est gentil et le riche est fourbe mais ... attention pour ne pas paraître trop manichéen , le riche peut être aussi bon et charitable..) , parce que les femmes sont dépeintes avec une certaine misogynie (il y a les mamans et les putains, elles peuvent être aussi les deux, ouahh, c'est complexe ..) et surtout parce que J. Archer aborde toujours les mêmes thèmes et toujours avec les mêmes ficelles (cela fonctionne très bien pour certains de ses bouquins d'ailleurs,
Kane et Abel, par exemple est plutôt pas mal construit) mais , à la fin tout ça , c'est lassant et surtout ça laisse à penser à une machinerie bien huilée pour exposer des livres en tête de gondole et faire des best-sellers qui se vendront bien pour l'été sur la plage... Bon je m'énerve, mais je l'aimais bien quand même
Jeffrey Archer jusqu'à ce que je me penche plus en avant sur cet auteur, j'apprends qu'il est né baron, qu'il a fait partie du gouvernement anglais sous le drapeau conservateur (ce parti n'est -il pas un peu contre les syndicats?...), qu'il a été trempé dans des histoires (dont les tenants et aboutissants m'échappent il est vrai) qui lui ont valu une peine d'emprisonnement. Loin de moi l'envie de polémiquer car je ne m'y connais guère en politique étrangère, mais tout cela me fait voir ses romans d'un autre oeil et je suis devenue moins cliente . Bref, j'oublierai vite ce livre et ne suis pas du tout sûre de lire la suite.