Il y a déjà longtemps, j'ai lu "
le Turquetto" dont j'ai gardé un très beau souvenir. Ce roman de
Metin Arditi m'avait transportée. "
Loin des bras" ne m'a pas séduite de la même façon. Cette peinture des années 50, dans un pensionnat en Suisse qui accueille des enfants de familles aisées, peut parfois être lassante.
Pourtant
Metin Arditi sait, en même temps, nous parler d'histoire et de psychologie. Les personnages sont finement analysés, dans leurs faiblesses et leurs souffrances. Ils se croisent et s'approchent, se livrent ou se taisent. Et en toile de fond, la fresque Historique de l'après-guerre se dessine, les anciennes trahisons, la façon dont les peuples embarqués dans ce conflit se reconstruisent. Un bon moment de lecture.
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