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Citations sur Condition de l'homme moderne (127)

" Si les hommes sont incapables de pardonner ce qu'ils ne peuvent punir, ils seront aussi incapables de punir ce qui se révèle impardonnable. "

(page 307)
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Le pouvoir jaillit parmi les hommes quand ils agissent ensemble.

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[...] l’irréflexion (témérité insouciante, confusion sans espoir ou répétition complaisante de « vérités » devenues banales et vides) me parait une des principales caractéristiques de notre temps. Ce que je propose est donc très simple : rien de plus que penser ce que nous faisons.
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On calcule qu'au moyen âge les gens ne travaillaient guère plus de la moitié de l'année. Il y avait cent quarante et une fêtes chômées (cf. Levasseur, op. cit., p.239, et Liesse, le Travail, 1889, p. 253, sur le nombre de jours ouvrables en France avant la Révolution). L'extension monstrueuse de la journée de travail caractérise le début de la révolution industrielle, les travailleurs étant obligés de concurrencer les premières machines. Auparavant, en Angleterre, la journée de travail allait de onze ou douze heures au XVe à dix heures au XVIIe (cf. H. Herkner, "Arbeitszeit", in Handwörterbuch für die Staatswissenschaft, 1923, I, 889 sq.). En bref "les travailleurs ont connu pendant la première moitié du XIXe des conditions d'existence pires que celles subies auparavant par les plus infortunés" (Edouard Dolléans, Histoires du travail en France, 1953). Le progrès accompli à notre époque est généralement surestimé puisque nous le mesurons à un véritable "âge des ténèbres". Il est possible, par exemple, que l'espérance de vie telle qu'elle est aujourd'hui dans les pays les plus civilisés corresponde seulement à ce qu'elle était dans certains siècles de l'antiquité. Nous n'en savons évidement rien, mais la longévité de nombreux personnages célèbres invite à poser la question.
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Contre l’imprévisibilité, contre la chaotique incertitude de l’avenir, le remède se trouve dans la faculté de faire et de tenir des promesses.
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L'homme ne peut pas être libre s'il ne sait pas qu'il est soumis à la nécessité. Et s'il est vrais peut-être que ce qui le pousse le plus fortement à cette libération, c'est son "dégoût de la futilité", il est possible aussi qu'une telle aspiration s'affaiblisse à mesure que la "futilité" semble plus facile et qu'elle requiert moins d'effort. Car il reste probable que les énormes changements plus grands encore de la révolution industrielle derrière nous et les changements plus grands encore de la révolution atomique qui nous attend seront toujours des changements du monde, et non pas de la condition fondamentale de la vie humaine sur terre.
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Si on laisse les normes de l'homo faber gouverner le monde fini comme elles gouvernent, il le faut bien, la création de ce monde, l'homo faber se servira un jour de tout et considérera tout ce qui existe comme un simple moyen à son usage.
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C'est avec la création de l'homme que le principe du commencement est venu au monde, ce qui évidemment n'est qu'une façon de dire que le principe de liberté fut créé en même temps que l'homme, mais pas avant.
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Si les civilisations naissent et meurent, si de puissants empires et de grandes cultures déclinent et sombrent sans catastrophes extérieures - et bien souvent ces "causes" extérieures sont précédées d'un pourrissement interne moins visible qui appelle le désastre - c'est en raison de cette particularité du domaine public qui, reposant finalement sur l'action et la parole, ne perd jamais complètement son caractère potentiel.
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Il est fort peu probable que, pouvant connaître, déterminer, définir la nature de tous les objets qui nous entourent et qui ne sont pas nous, nous soyons jamais capable d'en faire autant pour nous-mêmes : ce serait sauter par dessus notre ombre.
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