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Citations sur Les maléfices du Danthrakon, tome 2 : Succès damné (18)

Ce revers du destin sonnait comme une terrible vérité : nul homme n'est l'égal des Dieux.
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Tout abandonner pour tout pardonner, tout sacrifier pour tout arranger, tout perdre pour tout gagner…
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Quand on est fauché, l’éditeur est un mélange de démiurge et d’ennemi, on dépend entièrement de lui, on l’adore, on le maudit. Et ensuite, quand ça marche, on peut avoir une relation d’égal à égal.
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Faut toujours se méfier des codicilles. Ça commence comme coccinelle, mais ça finit comme crocodile.
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À Parys, la loge des mages a pris le nom pompeux d’académie. Mais ça n’en reste pas moins un repaire de vieux grigous boursouflés et jaloux de leurs petits privilèges. Et ils se croient immortels !
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C’est à Parys que commence notre histoire, celle d’un homme pour qui l’écriture était toute sa vie ou presque. Dans cette capitale des arts et de la culture, traversée par le fleuve spleen et irriguée par la sagesse des siècles, poètes, peintes ou écrivains ou gravé leur nom dans le marbre de la légende.
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Dans l’organisation des journées, c’est simple : je me lève tôt le matin, je me fais un café, je reste le nez en l’air à réfléchir, je refais un café, puis un autre, jusqu’au déjeuner. Alors je fais une sieste, et quand la lumière décline, là, d’un coup, je suis pris de frénésie scripturale et je noircis des pages jusque tard dans la nuit. Et quand je suis lancé, rien ne peut m’arrêter ! une fois, je me suis même retenu de faire pipi en me tortillant sur ma chaise pendant des heures, parce que je ne voulais pas rompre le fil de mes idées ! Mais pour les histoires en elle-même, houlà, non, je n’aime pas les routines ! Alors, je fais un plan précis de mon histoire, juste poser des idées les plus évidentes, en sachant que je vais tout changer : pour trouver l’idée originale, il faut d’abord se débarrasser de l‘idée banale en l’écrivant, tout en sachant qu’on ne la gardera pas. Ça permet d’aller plus loin ensuite. Comme ça, on peut se surprendre soi-même, changer d’avis en cours de route pour toujours conserver le suspense – comme cette fois où j’ai transformé ma fin en faisant mourir Murcillia au lieu de l’épouser. Bon, mauvais exemple : rétrospectivement je n’aurais pas dû, ça nous aurait épargné un tas d’ennui.
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Merci, mais j’ai pas envie d’une gloire posthume.
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Mon principal conseil, si vous voulez écrire, c’est : écrivez. Votre roman avancera plus vite si vous faites l’effort de prendre la plume plutôt que de rêver à votre histoire, vous balader dans la forêt ou faire des fiches de personnages. Un scribouillard qui écrit ira plus loin qu’un génie qui rêve. Et après, bien sûr, comme je l’ai dit tout à l’heure, jetez tout et recommencez. Mais bien sûr se pose la question : quoi écrire ? N’oubliez jamais que vous écrivez des histoires qui arrivent à des personnages. Ils sont au centre de tout. Vous devez bien connaître vos protagonistes, ils doivent être solidement caractérisés, logiques dans leurs réactions. Comme dans la vraie vie, chacun a une façon différente de s’exprimer : c’est important de s’en souvenir pour les dialogues. Une fois que vous tenez vos personnages, quelle que soit la situation dans laquelle vous les placez, ils réagiront d’eux-mêmes, conformément au caractère que vous avez défini. Assez vite, vous vous apercevez que ce sont eux qui font l’histoire, et que vous n’êtes que le type qui les suit avec un papier et un crayon pour observer leurs agissements. De temps en temps, vous mettez un caillou au milieu du chemin, et vous voyez comment ils s’en sortent. S’ils ont été bien conçus, chacun n’aura qu’une façon de réagir à un problème donné, et elle vous semblera évidente. Ils prennent vie, ils vous échappent. C’est pour ça qu’ils ne vont pas toujours là où vous l’aviez décidé en construisant votre plan ! Mais ce plan est malgré tout indispensable : pour pouvoir s’en libérer, il faut l’avoir écrit !
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Le second niveau, c’est celui de la technique d’écriture en elle-même. Les phrases doivent être simples, dépouillées d’artifices, il faut aller à l’os de son propos. Les adverbes, par exemple, sont à proscrire. L’auteur n’est pas là pour faire joli, mais pour immerger le lecteur dans son récit. Beaucoup de jeunes auteurs et autrices veulent étaler de la grammaire comme une décoration kitch, ils ne réussissent qu’à être lourds ennuyeux. Donc lorsqu’on a rédigé un chapitre, on le relit avec un gros crayon rouge et on enlève tout ce qui surcharge ! Tiens, par exemple, là, j’ai failli dire : Tout ce qui surcharge inutilement, puis j’ai enlevé Inutilement, parce qu’il était inutile ! L’idée contenue dans surcharge suffit à être claire… Une technique qui fonctionne pas mal, c’est de se fixer un objectif concret lors de la relecture : enlever 10% du nombre de signes par rapport au premier jet. Ou 20%, tout dépend de votre écriture naturelle. Cela oblige à resserrer le texte, à se demander ce qui est efficace, ce qui est nécessaire, et vous obtenez un texte plus percutant.
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