La maison de poupée

Des chapitres courts qui se lisent vite mais une histoire qui manque cruellement de rythme et de rebondissements.

L'auteur m'a pourtant, par le passé, offert des orgasmes de lecture avec Am Stram Gram et Au feu les pompiers, mais alors cette fois-ci même pas un semblant de frisson.

J'espère qu'Helen Grace va retrouver de sa force dans les prochains livres de cette saga !

N'ayant pas lu les tomes précédents dont j'avais beaucoup entendu parlé en bien, j'ai été vraiment ravie de recevoir ce livre dans le cadre d'une Masse Critique Babelio.

Malheureusement, je ne vais pas faire une critique très élogieuse de cette « maison de poupée ».

Si vous cherchez une lecture de plage, un polar qui se lit vite, vous serez comblé.
Mais si vous cherchez un polar qui sort des sentiers battus, vous risquez fort d'être déçu. Ici tout est déjà vu.

Un tueur en série, une super femme flic, une brigade avec des tensions...
On avance très vite dans la lecture car les chapitres font max trois quatre pages mais il n'y a rien de nouveau dans l'intrigue ou dans la psychologie des personnages.

J'ai trouvé cette histoire policière terriblement convenue.

Lu dans la journée et oublié presque aussi vite.

Lorsqu'on découvre des corps de jeunes femmes, apparemment mortes depuis plusieurs années, enterrés sur la plage, l'inspectrice Helen Grace prend en charge l'affaire. Elle découvre très vite que les familles des victimes n'ont jamais reporté leur disparition, et pour cause : ils étaient toujours en contact régulier avec elles via les réseaux sociaux.

On retrouve la singulière Helen Grace dans ce troisième tome de la série policière éponyme, mais rassurez vous, chaque titre peut se lire indépendamment les uns des autres. Même si pour la chronologie et pour ceux comprendre le personnage d'Helen et de tout ceux qui gravitent autour d'elle, il vaut mieux suivre l'ordre de publication.

Et mine de rien, ça a son importance car, que ça vous plaise ou non, on est bien dans la saga HELEN GRACE, et pas dans la saga LES CRIMES DE SOUTHAMPTON, la ville où se déroule l'intrigue.

Comme pour les tomes précédents, j'ai voulu sortir ce titre de ma PAL parce que l'intrigue autour des crimes commis a tout de suite capté mon attention. J'avais hâte de connaître les motivations et l'identité du ou des tueurs et le déroulement de l'enquête.

Et comme pour les tomes précédents, j'ai été déçue de voir qu'une bonne moitié du roman se concentrai sur les malheurs d'Helen, qui m'agace de plus en plus au fil des titres. A tel point que j'ai sérieusement envisagé d'abandonner ma lecture, alors même que l'intrigue autour des meurtres me tenait en haleine.

Quand à la résolution de l'enquête: je reste sur ma faim, les motivations ne sont pas expliquées, on nous dit vaguement "ah oui, ça s'explique par l'enfance". OK, super.

Trop de "Helen Grace" et pas assez de contenu policier... je pense sérieusement à m'arrêter là avec cette série malgré mon attrait pour les scénarios criminelles que nous concocte l'auteur à chaque tome. D'autant plus que, comme je vous le disais, elle m'est antipathique. Elle, mais aussi, à moindre dose heureusement, ses coéquipiers.

Ca démarre bien avec un kidnapping, un psychopathe, une cave sombre, on se dit cool !! et puis... on s'ennuie vite.
Des personnages plats, trop nombreux, personnellement j'étais perdue.
De longs récits sur la vie privée des enquêteurs qui n'apportent rien à l'intrigue principale.

En parallèle, un complot contre Hélène GRACE; une histoire dans l'histoire, qui présente également peu (pour ne pas dire pas) d'intérêt à l'intrigue principale. Je n'ai même pas vraiment compris ce passage mais bon.

En résumé, c'est long, je n'ai pas accroché. C'était mon premier roman de M.J. Arlidge mais je ne renouvellerai pas l'expérience.