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Citations sur Un bouquet de dentelles (8)

Tu sais ce qu’on dit du mois de mars : s’il entre comme un mouton, il sort comme un lion. C’est ce qu’il’a fait cette année-là. Après dix jours de douceur, il y a eu de nouveau du vent et de la neige.
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Mais par contre, je n'aimais pas Madame Bovary , le roman de Flaubert. Je fus choquée par le comportement de cette Emma qui trompait son mari. Je savais bien, moi, que jamais je ne tromperais Géry.
Je lui en parlai, et il rit de mon indignation.....
À ma grande surprise, il tenta d'excuser Emma :
- La différence avec toi, ma douce, c'est que cette femme n'aime pas son mari, elle est obligée de vivre avec lui. Au fond, c'est une malheureuse. Elle a peut-être droit à quelques circonstances atténuantes.
Mais je restai sur mes positions et continuai de trouver Emma bien méprisable.
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J'avais avec ma grand-mère une grande complicité, beaucoup plus qu'avec ma mère, qui était toujours occupée à une tâche ménagère, exigeant de sa maison qu'elle fût toujours impeccable. Elle passait son temps à frotter, laver, récurer, astiquer. Ma grand-mère, qui se plaignait de rhumatismes - surtout en hiver, lorsque le temps était humide -, travaillait moins et se trouvait beaucoup plus disponible. C'était à elle que je m'adressais lorsque je voulais avoir la réponse aux questions que je me posais.
Un soir, que j'étais assise sur ses genoux, je l'interrogeais sur ma leçon de catéchisme du matin. Monsieur le curé nous avait parlé de la mort, et de l'âme des personnes qui allait, selon le cas, au ciel, en enfer ou au purgatoire. Ma grand-mère acquiesça. Elle était profondément croyante, et il n'était pas rare de la voir, son chapelet à la main, prier silencieusement.
- C'est pour ça qu'il faut toujours bien te conduire, me dit-elle. Pour aller plus tard au paradis. Lorsque tu sera vieille et que le moment approchera, tu seras contente de ne jamais avoir mal agi.
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Une fois par mois, nous changions les draps des lits et nous prenions notre bain. Les soeurs nous mettaient à plusieurs dans la buanderie, en nous interdisant de voir notre nudité. Pour nous éviter ce péché, elles nous bandaient les yeux et elles nous retiraient le bandeau lorsque nous avions revêtu notre chemise.
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j'ai passé un agréable moment avec ce livre et je peux dire qu'on rit, on pleure et on s'attache aux personnages . C'est le premier roman que j'ai lu de cette auteur mais sûrement je vais continuer de lire d'autres histoires car j'ai vraiment aimé sa façon de décrire les ambiances et les métiers d'antan .
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Ainsi, grâce à madame Valloires, ma façon de voir les choses changeait. Les sœurs m'avaient habituée à tout regarder avec des œillères, mais elle me les ôtait, m'invitant à découvrir la vie telle qu'elle était.Lorsque je m'habillais pour sortir, elle m'obligeait à observer mon reflet dans la grande glace de l'entrée...
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L'année de mes quinze ans, une nouvelle pensionnaire arriva, une "petite" âgée de sept ans, dont je devint responsable. Comme Claire l'avait fait avec moi, je l'aidai à s'acclimater, à se laver, à s'habiller, à refaire son lit. C'était une enfant douce et timide, qui tout de suite s'attacha à moi. De mon côté, j'éprouvais pour elle une grande affection avec, en plus, un sentiment maternel de protection.
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