Je t'aime Layla. Je t'aime depuis le jour où j'ai entendu ta voix pour la première fois, et je t'aimerai toujours. Quoi qu'il arrive. Je t'aime.
Les bancs étaient occupés.
Ils étaient la source de cette odeur pestilentielle.
Ils étaient jonchés de cadavres.
Parce que je n’étais pas si brave. Parce que je n’étais pas si altruiste. Je n’étais qu’une fille qui n’avait pas le choix, qui n’avait pas d’autre moyen.
C'était mon devoir. Il n'y avait pas d'autre option, je le savais, mais cette certitude n'y changerait rien. Ce que je m'apprêtais à faire m'était une véritable torture. Un nœud s'était formé dans ma gorge, j'avais le cœur lourd et les larmes emplissaient mes yeux.
Juste profiter de la vie. Parce qu'elle était éphémère et imprévisible et que personne, ni moi ni quiconque de ma connaissance, ne disposait d'un jour ni même d'une seule seconde qui lui était acquise
— Rien dans ce monde ou le monde d'en bas ne pourra me séparer de toi. Rien, Layla. C'est une promesse que je te fais et je tiendrai parole.
Je n'avais rien connu de semblable auparavant. C'était parfait, c'était puissant et Roth ne cessait de murmurer ces mots magiques tandis que nos corps se mouvaient. A ce moment-là, il n'était plus le grand-duc de l'enfer et je n'étais plus... ce que j'étais. Nous n'étions plus que deux êtres épris l'un de l'autre et notre amour était tout.
— Tu es si belle, Layla. Si je devais choisir un trésor à contempler jusqu'à la fin des temps, ce serait toi.
Les mots pouvaient meurtrir aussi profondément que les griffes les plus acérées, et si la peau cicatrisait, les blessures provoquée par des paroles ne s’effaçaient pas aussi rapidement.
Je t’aime Layla. Tu m’entends ? Je t’aime depuis le jour ou j’ai entendu ta voix pour la première fois et je t’aimerai toujours. Quoiqu’il arrive. Je t’aime.