Armelle broie du noir, du gris, du marron, du caca d'oie et tout plein d'autres couleurs pas très élégantes ! [...] Son estime d'elle-même dégringole tout au fond de ses chaussettes, qu'elle ne porte pas. (Ne soyons pas absurdes, avez-vous déjà vu une tortue en chaussettes ?)
Comment se satisfaire d'un quotidien morose et silencieux, une fois qu'on a goûté à la compagnie d'une âme si légère et enthousiaste ?
Moi je trouve cette averse vivifiante ! Ça me donne envie de danser sur le sommet de la colline, pas vous ?
Le cycle du soleil n'est plus une préoccupation pour Armelle qui détricote, jour après jour, le tas de nœuds qui s'était profondément établi au creux de son être...
Ils sont inséparables durant les heures bleues, les heures roses, et aussi celles de toutes les autres couleurs.
Armelle explique à Mirko qu'elle a compris qu'avoir un bon ami est merveilleux, mais le retrouver après quelques aventures est encore plus fantastique.
Armelle s'est même ouverte à une autre partie du monde qu'elle ne soupçonnait pas d'exister.
Elle se sent désormais plus riche et plus forte de toutes ces découvertes.
Non, moi, j'comprends pas comment on peut détaler comme eux toute la journée alors qu'on nous offre la chance de vivre dans ce beau monde.
Faut être sacrément casse-feuille pour préférer aller de terrier en prairie sans jamais prendre le temps de rien...
Elle a aussi découvert qu'elle est capable de s'épanouir sans lui et que cela n'enlève rien à l'affection qu'ils se portent mutuellement.
Voyez vous, je remplis mes yeux de l'éclat du lac, pour les jours où je me sentirai d'humeur terne.
Je remplis aussi mes poumons de l'air frais du petit matin, pour les fois où je serai à court d'inspiration.