Il était une fois, tome 3 : Bel and the Beast

Le désir de dévier, blesser, abîmer, ou s’abîmer, tuer… est aussi fort que celui de jouir. Plaisir coupable, il est un besoin viscéral que l’on refoule à coups de bonne conscience et de châtiments si celle-ci ne suffit pas. Un besoin sérieusement plus puissant que l’obligation de devoir faire le bien. Et ceux qui prétendent le contraire ne sont que des lâches, des faibles ou des ignares.

Mais quel mal y a-t-il à vouloir être le centre du monde de la personne qui est devenu le nôtre ?

Dans ses iris sombres brûle le brasier qui me consume tout entier, j'ai envie d'être à lui, de lui appartenir, de me donner corps et âme.

-C'est un sentiment bizarre de se retrouver coupé du monde, hein ? On a l'impression qu'ici tout peut arriver et que jamais personne ne le saura.

Lorsqu'on accepte les ténèbres, on réalise alors que le monde n'a pas été conçu pour les innocents. Il est le terrain de jeux des bêtes.