Il est comme moi. Il a tout perdu. Tout ce qui comptait. Il a perdu et pourtant… il se raccroche à son existence. Il essaye d’avancer, coûte que coûte.
À chaque fois que j’ai touché le fond… ils m’ont toujours soutenu ! Ils m’ont redonné goût à la vie. Ils m’ont sauvé ! C’est grâce à mes amis… que je me suis toujours senti vivant !
- Je n’avais pas la force mentale pour garder espoir. Je voulais oublier, me débarrasser de la peur… ne plus avoir à réfléchir à rien. Alors j’ai abandonné tout désir de vivre… et j’ai ouvert la porte.
- Dans notre société moderne, tout le monde est habitué à sa tranquillité et sa sécurité au quotidien. Plus personne n’a conscience de sa chance d’avoir une « vie normale et sans danger ». Affronter la mort peut aider à se sentir vivant. Borderland à cet effet sur certains.
J’ai toujours trouvé anormal le concept de « décision à la majorité ». Sous prétexte qu’ils ne correspondent pas à ceux du plus grand nombre, les avis ou les valeurs de certains individus sont ignorés. Pourtant… ils devraient compter autant que les autres.
Le monde où je vivais était comme un énorme monstre sans visage. Interdiction de sortir du rang. Aucun pardon, aucune tolérance.
Quand on vit longtemps au même endroit, les objets s’accumulent. Du coup, je me suis débarrassé de beaucoup de choses, ces temps-ci. J’ai même jeté des objets qui me rappelaient des souvenirs, en essayant d’être indifférent à la nostalgie… Mais il y a une chose dont je n’ai pas réussi à me défaire. C’est une grande bouteille d’un grand cru de saké qu’un de mes amis m’avait offerte pour fêter la première publication d’un de mes mangas, il y a sept ans. C’est ce genre de sentiment que j’ai essayé de transcrire dans l’épisode « sept de Pique » présent dans ce volume. Haro ASÔ