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Critique de migdal


Durant l'occupation, toutes les lettres de dénonciation n'étaient pas anonymes, loin s'en faut, et c'est ainsi qu'un biographe plongé dans les archives découvre l'une d'elles signée par Cécile Armand Cavelli signalant que le fourreur Fechner ne respecte pas le « confinement ».

Cinquante ans plus tard, l'atelier Fechner est toujours installé face au fleuriste Cavelli et ces voisins cohabitent paisiblement.

Le biographe cherche à comprendre ce paradoxe, enquête, retrouve le policier Chiflet qui a traité le courrier de dénonciation et arrêté la famille Fechner.

La vérité apparait alors et ses conséquences seront mortelles !

Ce roman démarre lentement, trop lentement, et l'intrigue ne débute réellement qu'à la page 100, mais la seconde moitié est haletante et surprenante.

Pierre Assouline revient une fois encore sur cette période de l'occupation qu'il étudie depuis toujours, mais cet ouvrage prend une dimension singulière dans le contexte actuel de « sécurité sanitaire » et le portrait de ces fonctionnaires, droit dans leurs bottes, le doigt sur la couture du pantalon, appliquant les directives de l'état, sans aucun scrupule, sans moralité, sans réflexion et sens critique, est terrifiant.

Un livre d'une saisissante actualité donc.
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