La laideur de ce qu'on lui fait ressentir contamine tout ce qu'elle voit, tout ce qui l'entoure.
Dès qu'elle en trouve les lèvres, ne serait-ce que pour prononcer un pardon quand un voyageur inconséquent et pressé la bouscule, c'est pour y laisser grandir un soupir gros comme une bulle de chewing-gum dont elle se prendrait indéfiniment l'éclat en pleine face.
Elle est comme ça Louise : un connard va la bousculer et c'est elle qui va demander pardon.
Trop fragile pour ce monde de fuyards qui font du surplace. Sale temps pour les rêveurs, n'est-ce-pas ?
Vous tirez des plans sur la comète et une pluie de météorites vous tombe sur la gueule.
Le portable c'est comme les hommes du village passée la soixantaine : une petite barre de temps en temps, et quand on veut entrer en contact, plus rien !
"Tu t'es faîte toute belle, on dirait une vache au salon de l'agriculture. Tant qu'à faire, faut que tu gardes le moral de la vache, indifférente au cas où le train de la vie passe devant toi sans que t'y puisse grand-chose!" (p. 15)
Stan avait compris que les jolies filles aiment les voyous, ne serait-ce que pour se prouver, dans leurs moments fragiles, qu'elles sont jolies, puisqu'elles pensent que les voyous et les voleurs chapardent uniquement ce qui est joli. En fait, les voleurs volent principalement ce qu'ils estiment pouvoir revendre, et la plupart du temps ça ne concerne en rien la beauté. Dans ce monde par exemple, il y a beaucoup de laideur à revendre.
-Vous êtes l'homme sage. Il ne faut jamais frapper avec le point, dit madame Itaké.
-Pourquoi ?demanda Frédéric.
-Parce que la neige ne tombe pas dans un poing fermé.
Tu t'es faite toute belle, on dirait une vache qui s'en va au salon de l'agriculture. Tant qu'à faire, faut que tu gardes le moral de la vache, indifférente au cas où le train de la vie passe devant toi sans que t'y puisses grand-chose !
P. 15
"Ici, dit-elle, le portable c'est comme les hommes du village passée la soixantaine : une petite barre de temps en temps, et quand on veut entrer en contact, plus rien!" (p.120)
Quand une ordonnance concerne deux personnes, l'émissaire et son destinataire, ce n'est certainement plus une ordonnance, mais une lettre d'amour.
Quand tu te mets à détester tes rêves, il faut du temps pour que tu t’en reconstruises de nouveau. Les rêves c’est pas comme les gens, on n’en trouve pas des plus attirants à chaque coin de rue.
Le monde est un tout petit village quand on aime une personne qui nous en fait baver...