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EAN : 9782221192191
216 pages
Robert Laffont (03/03/2016)
3.95/5   52 notes
Résumé :

" Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu'au mois d'avril. Pour voir, une fois encore, les jonquilles de Green Park. Elles se tiennent ensemble, chaque saison. Belles et fières dans le vent puissant et douloureux d'avril. Comme nous autres en ce moment.

" Septembre 1940. Tommy vit avec ses parents et sa grande sœur Jenny. C'est le début des bombardements allemands sur Londres. Ils se préparent tout de même ... >Voir plus
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Jérôme Attal Les jonquilles de Green Park ( 215 pages – 17,50€)

Jérôme Attal nous transporte Outre Manche , au coeur de la capitale londonienne à l'époque du blitz, période noire qui contraste avec l'image lumineuse du bandeau.
Toutefois la bombe qui domine Big Ben laisse craindre le pire.

L'exergue de Francis Scott Fitzgerald focalise notre attention sur cette tranche de l'existence des teenagers, incarnée par le narrateur Tommy, âgé de treize ans. Mais qui est Mila, à qui le roman est dédié ?

On suit en particulier la vie de la famille Bradford dont les journées, les nuits sont ponctuées par les alertes des sirènes et les descentes aux abris. Qui sont -ils ?
Le narrateur Tommy, revisite son enfance, égrène ses souvenirs. Son ambition ? Devenir écrivain, car pour lui, « L'écriture, c'est un peu le bonbon magique de l'existence ». Il se remémore les excentricités de son père.
Sa soeur Jenny s'engage comme infirmière au Saint Thomas'Hospital.
La mère qui trime dans une usine, où le «  never explain never complain » est de rigueur, affiche sa gaîté en chantant. Les paroles de la mère, empreintes de sagesse et de lucidité, aident sa famille à voir le trottoir ensoleillé : «  La vie n'est qu'un court séjour, et il faut se réjouir de chaque instant ».

Le job du père est plus mystérieux. Ce dernier tient à entretenir le culte de ses disparus, et en particulier parler à Tommy de sa granny Rose,poétesse.
Le narrateur nous fait découvrir son talent avec le poème « Home » sweet home.
Cet attachement à son foyer, Maria Rigoni Stern le traduit ainsi : «  L'endroit où l'on a passé une période sereine demeure dans la mémoire et dans le coeur toute la vie, mais ce souvenir devient encore plus cher si, à cette période heureuse, ont succédé d'autres temps excessivement durs et douloureux ».


Comment fêter Noël dans cet état de guerre ? Pour le père de Tommy, en anticipant.
Ainsi, si selon la tradition britannique, le Boxing day ( jour d'ouverture des cadeaux) a toujours lieu le 26 décembre, les Bradford opte pour le soir du réveillon.
Tommy attend beaucoup de ce moment d'apothéose, guettant la réaction de sa mère devant le cadeau «  home made » fabriqué par son père et lui.
Ce cadeau, le lecteur en a suivi sa construction et noté la connivence du père et du fils pour offrir à la mère l'objet rêvé, preuve de l'amour.


Jérôme Attal montre cette fébrilité de l' impatience, la bonne humeur puis
la course effrénée de toute la famille aux abris. Une célébration interrompue va se poursuivre de façon souterraine, les Londoniens n'ayant pas la chance de connaître cette trêve passagère qui permit, en 1914, aux soldats ennemis de se souhaiter un « Merry Christmas » dans les tranchées , comme dans le film Joyeux Noël.
Toutefois l'ambiance reste festive grâce à Lord Papoum, «  fringant sexagénaire ».Et « l'atmosphère irréelle ». Tommy reste ébloui d'avoir côtoyé Mila, tel un mirage.

Cette vie, toujours menacée, renforce la solidarité et on découvre la générosité de Tommy pour son copain Oscar, à qui il offre son dessert. Lui dont le cadeau de Noël se résume à un paquet de Corn Flakes, comme autrefois le luxe d'une orange.

Ce récit raconté à la hauteur d'un garçon de 13 ans, truffé d'anecdotes et de scènes entre copains ( bataille de polochons, leur vol à l'étalage) rappelle des épisodes du Petit Nicolas de Sempé ou de la guerre des boutons de Pergaud. Les conversations se déroulent dans un style peu châtié : « ferme ta gueule », «  connard ».
Leur insouciance, leur besoin de jouer, de s'émanciper leur permettent de tromper la dure réalité sur le terrain. Jérôme Attal insère une intrigue avec ce message d'Oscar transmis par Mila à Tommy. Pourquoi ce rendez-vous à Hyde Park ?
Y aurait-il un lien avec la police venue chez les parents d'Oscar ?

Toutefois, le récit s'accélère avec l'imminence du danger, contraignant Tommy à une course effrénée. L'angoisse va crescendo d'autant que chacun des membres de cette famille unie se trouve à ce moment là dispersée. Cette « menace, pressante », même les écureuils et les oiseaux dans leur comportement la ressentent.

Comme chez Guy Goffette, dans Une enfance lingère, ce sont les tantes qui initient aux premiers émois amoureux. Ou cet oncle d 'Oscar «  toujours à cheval » !Un éveil à la sensualité s'amorce chez ces adolescents qui ne sont pas insensibles aux charmes des femmes. Mais «  l'amour est toujours une affaire plus compliquée ».

Les coeurs battent pour les protagonistes terrifiés par cette guerre et les sifflements, les détonations. Mais aussi d'amour. Que penser de Lord Papoum « qui en pince » pour la mère de Tommy ? L'évier qui déborde chez Tante Pretty n'est-il pas la preuve qu'elle est amoureuse ? Tommy n'a-t-il pas «  le coeur en feu », aimanté par la magnétique Mila, depuis cette soirée autour de la piscine souterraine ? Mila, au «  sourire magnifique et mystérieux » que l'on imaginerait volontiers sublimée par le couple d'artistes Pierre et Gilles.


Les aficionados de Jérôme Attal ne seront pas surpris par ses nombreuses comparaisons imagées :« un ventre à la forme d'un Jelly Belly Bean »   ou ses formules insolites : « le fantôme de mes espérances », «  un bonbon de solitude », «  un trop plein d'ice-cream d'amertume », «  la valise à regrets ». L'auteur ne manque pas de digresser ( sur ses hobbies : les timbres, les comic books) et de distiller des apartés à l'adresse de son lecteur.

Dans ce roman, on devine le parolier quand l'auteur évoque le pouvoir d'une chanson ou décline des musiques de références : Bing Crosby, Louis Armstrong, Vera Lynn.
C'est un amoureux de Londres, un connaisseur des coutumes anglo-saxonnes (crackers de Noël), qui distille son «  British touch » (mots en anglais : « Honey, pea and ham, le proverbe : une pomme par jour, sandwich au concombre, les chocolats Cadbury, les chansons patriotiques), le tout mâtiné d'humour.
Jérôme Attal , en campant son récit à l'époque du conflit de la seconde guerre mondiale, évoque les responsables au gouvernement de cette période : Churchill, Premier ministre. Il nous entretient des différents abris qui l'on construit.

Ces pages décrivant un paysage urbain dévasté, «  Londres, réduite à un chantier de démolition » sous « le feu nourri de la Lutwaffe », ravagée par les bombes résonnent avec les conflits actuels. «  London is burning », «  rues éventrées, redessinées aux shrapnels », «  monceaux de gravats ». On imagine l'hécatombe, les voitures pulvérisées, l' « horreur indicible », l'effroi. L'auteur souligne la résilience de ses protagonistes, leur atermoiements ( rester à Londres ou se réfugier à la campagne?) comment ils se raccrochent au moindre espoir et ne comptent que les heures heureuses. La famille Bratford va-t-elle échapper au carnage ?
Jérôme Attal évoque la tragédie des orphelins : «  C'est quoi la suite quand tu perds tes deux parents en une fraction de seconde et que t'es même pas assez grand pour t'assumer tout seul ? » . Voici l'âge bête «  enjambé », les adolescents ont cessé leurs « conneries », la guerre les a fait mûrir. Une jeunesse « grignotée par les bombes ».


Le récit, où rayonne le sourire de Mila, se clôt en avril 1942, dans la lumière des parterres de jonquilles, «  belles. Solides au vent », celles que Tommy et Mila espèrent aller admirer dans Green Park, la paix revenue. Leur pacte secret pourra-t-il être tenu ? Laissons le suspense. On quitte Tommy, confiant en l'avenir, en Churchill. N'est-il pas représenté en superman sur le bandeau ? «  We shall overcome », pourrait devenir leur viatique.


Gageons que ce roman invite chaque lecteur à exhumer de ses journées les petits riens qui permettent de positiver et de compter les heures heureuses, comme le moment de la lecture des Jonquilles de Green Park, roman poétique, profond et touchant.
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Chronique plus douce qu'amère d'une adolescence sous les bombes, ce livre est une très jolie découverte.

Le narrateur, Tommy Bradford, a 13 ans dans le Londres ravagé par les raids aériens allemands de 1940.
On aurait pu facilement tomber dans le drame et dans la noirceur, mais paradoxalement, c'est la lumière qui s'impose tout au long de ces pages. Entre les soirées dans les abris anti-bombes et le décompte des dernières victimes en date, Tommy et ses potes, Anto et Oscar, trouvent le temps et les ressources de vivre leurs vies d'ados, rêver leur futur, tomber amoureux.
Une galerie de personnages originaux et flamboyants, pour la plupart emprunt du légendaire flegme britannique, et un texte où ce qui domine, c'est l'espoir, une urgence à vivre et à croire en sa bonne étoile.
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Londres subit de plein fouet les affres de la guerre. Les bombes tombent et modifient la ville. La peur s'insinue dans chacun des habitants, ou presque. Les enfants trouvent de nouveaux terrains de jeux chaque jour et certains essaient de garder le sourire pour affronter l'horreur du quotidien. Partons à la rencontre de la famille de Tommy.

La seconde guerre mondiale débute et Londres subit les destructions des bombes allemandes. Winston Churchill veut incarner la force et la témérité de son pays et incite les habitants à se montrer courageux. Tous connaissent quelqu'un qui a péri sous les décombres mais chacun doit continuer à avancer. Tommy continu d'aller à l'école tout comme sa soeur, sa mère va au travail en vélo et son père créé. Ensemble, ils sont forts et font en sorte de garder le moral pour avancer chaque jour. Noël approche, c'est l'occasion de se faire des cadeaux. Les échanges ne pourront pas se faire car une alerte à la bombe retentie.

Tommy décide que ce ne sont pas les allemands qui vont gâcher ce moment et ramène le sapin dans leur lieu d'isolement. Un geste qui touche beaucoup de personnes. Une occasion pour lui aussi de se rapprocher d'une charmante demoiselle qui a touché son coeur. Elle lui dit qu'elle adore regarder les jonquilles fleurir. Il ne suffit de rien que cela pour que plus jamais il ne voie cette fleur pareille. Elle va annoncer le renouveau, celui peut être d'une nation, d'une amourette ou d'une amitié.

L'histoire nous est contée à travers le regard de Tommy Bradford, 13 ans. Alors il nous raconte certes sa vie de famille mais surtout la vie avec ces potes. Il nous parle avec passion des défis à la noix pour prouver qu'ils sont forts, le fait de regarder les filles, la violence par des élèves plus grands, le partage de comics, les échanges autour des films… Lorsqu'il sera grand, il deviendra écrivain et ira à Hollywood.

Pour savoir si sa journée a été bonne, il a un cahier sur lequel il note dans deux colonnes les choses qui ont été bonnes et mauvaises. Il parle de sa grande soeur qui brise plus d'un coeur et qui rêve de se marier avec Clark Gable. C'est d'ailleurs pour le rencontrer qu'elle va rejoindre le corps des jeunes filles volontaires du St Thomas' Hospital. Bien entendu, il est plus gentil lorsqu'il parle de ces parents. Son père est un inventeur fantasque qui a toujours pleins d'idées comme le tank-tatou, un tank qui servira à protéger les enfants des bombardements. Et sa tendre maman, qui travaille à l'usine pour ramener de l'argent au foyer et qui adore chanter.

Un livre touchant et magnifique à la fois. Jérôme Attal insuffle une douceur étonnante à son récit. Les liens de la famille sont solides et pleins de tendresse. Ensemble, ils veulent garder espoir malgré ce qui se passe à l'extérieur. Garder le moral, c'est leur résistance à eux. Les enfants sont de plus en plus envoyés à la campagne, les immeubles sont de plus en plus détruits, les morts innocents commencent à constituer de longue liste, la ville prend un visage ravagé… mais ensemble ils sont forts et courageux. Chacun continue à cultiver ces rêves.

Impossible de ne pas garder le sourire pendant toute la lecture. La délicatesse des mots fragiles touchent et donnent envie d'être fort. Jérôme Attal est un auteur à suivre.

Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Nous sommes à Londres en 1940. Tommy Bradford (le narrateur, âgé de treize ans) tente de vivre son début d'adolescence le plus « normalement » possible, en cette époque anxiogène de conflit mondial. Son quotidien n'est pas toujours aisé, face à son (agaçante) soeur Jenny, de quatre ans son ainée, obnubilée par ses « fiancés », à sa mère qui travaille dur dans l'usine de M. Dunham ou encore à son « extraterrestre » de père, une sorte d'inventeur (plus ou moins raté …) dont les idées farfelues lui font souvent honte … Pas facile non plus d'éviter le harcèlement de Drake Jacobson, un garçon qui le tourmente à tout bout de champ (même si sa soeur Mila Jacobson intervient régulièrement pour le protéger …)

Un court – et non moins délicieux – roman au cours duquel l'auteur, malgré cette période particulièrement tragique, trouvera le moyen de nous faire sourire à de très nombreuses reprises, en s'immisçant dans la tête et les pensées naïves d'un jeune garçon anglais.

(« Franchement, la première fois que j'ai entendu la voix d'Hitler brailler dans un poste de radio, j'ai cru que c'était son mari » nous dit Tommy en parlant de son ancienne nourrice …)

Un gamin qui tente à tout prix de garder le goût de vivre dans une ville bombardée par l'ennemi … Des enfants à qui l'on tente, afin de les protéger au maximum, de cacher la gravité , voire l'horreur, de la situation …

C'est drôle, c'est touchant, c'est tendre … Belle et simple écriture de Jérôme Attal ! Un petit bijou et un vrai bonheur de lecture !
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Voilà un point de vue que j'ai trouvé assez intéressant et qui change. L'auteur nous propose de plonger en plein Londres pendant la seconde guerre mondiale et ce à travers le personnage de Tommy, qui a alors 13 ans durant l'année 1940. On est partagé entre l'insouciance de son âge et la réalité de cette guerre qui met à mal cette innocence.

Tommy et ses amis sont fans de super héros, la lecture des BD de l'époque leur procure un bien être et une évasion à la hauteur de leurs besoins d'imaginaires. On fait ainsi sa connaissance mais aussi celles de ses amis et de sa famille. On découvre des londoniens qui continuent de vivre alors que la ville est sans arrêt bombardée et que leurs journées et nuits sont rythmées au son des alarmes pour que les habitants puissent se mettre à l'abri des bombardements.

L'auteur nous propose des personnages tous aussi différents les uns que les autres, ce qui nous permet aussi de voir comment chacun vit cette période difficile. Les amis de Tommy sont portés par ses mêmes super héros qui partagent leurs échanges. le père de Tommy est un personnage un peu loufoque, inventeur, guidé par son inventivité, on a l'impression qu'il court sans cesse, ne désespérant pas de voir l'une de ses inventions un jour être reconnue. Sa mère à côté, contrebalance, beaucoup plus sérieuse, elle est le pilier de la maison, celle qui va travailler et gère tout. Tommy vit ses premiers émois sentimentaux, pour la soeur de ce garçon qui ne cesse de le chercher constamment.
D'autres personnages que vous pourrez découvrir à la lecture apportent un esprit encore différent à l'ensemble, toujours empli de spontanéité et de naturel. D'autres évoquent des sujets propres à cette période comme les enfants qui partent de Londres dans des trains pour s'éloigner à la campagne, d'autres nous remettent face à ce que ces bombes peuvent causer comme dégâts.

On suit donc tout ce petit monde évoluer sur une période débutant en septembre 1940 et ce jusque la nuit de Noël et plus encore, le tout sous le Blitz. C'est un récit très poétique que nous propose Jérôme Attal à travers ce moment dans la vie où l'on est à l'âge de transition entre l'enfance et l'adolescence. Tommy vit encore de rêves et son imaginaire le porte à fuir ce qu'il se passe autour de lui. L'importance de la famille prend tout son sens, quand on voit que tout du long dans les moments difficiles, leur famille reste soudée et présente.

L'un de mes moments préférés, dont je vais essayer de vous parler sans rien dévoiler de ce qui s'y passe : c'est justement cette nuit de Noël, qu'ils vont passés à l'abri chez un homme qu'il est intéressant de connaitre dans cette histoire. Ce moment particulier où quelques personnages voient pointer la réalisation d'un souhait important : le père de Tommy voit l'une de ses inventions conquérir son public et Tommy lui même passe un moment doux auprès de celle qui fait battre son coeur et tout ceci alors que les bombes tombent. C'est la magie de Noël oui mais c'est aussi la magie de l'auteur qui a su nous accompagner dans un monde détruit qu'il rend plus doux à travers le regard de son personnage Tommy.

Une bien jolie découverte que ce roman, avec une couverture qui représente bien l'état d'esprit vers lequel ce livre nous porte. On retrouve cette ville de Londres, que j'apprécie particulièrement et dont l'auteur, qui l'aime beaucoup aussi, parle avec beaucoup de respect et d'admiration. La fin complète cette découverte poétique avec la floraison des jonquilles de Green Park.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Maman dit que les années devraient être comptées non pas selon le calendrier grégorien mais par tranches d'histoires d'amour que l'on a vécues.( page 14)

Maman considère qu'à partir du moment où vous décidez de vivre en société, la rue devient une sorte de club-house. ( page 14)

C'est assez stupéfiant, le pouvoir d'une chanson. Tout ce que ça peut contenir de joie et de tristesse mêlées. ( page 26)

L'écriture, de mon point de vue, c'est un peu le bonbon magique de l'existence. (p.27)
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Si y a un truc qui me rend malade dans la vie, c'est de ne pas pouvoir offrir de la gentillesse en retour. (Tommy , 13 ans)

J'ai d'ailleurs remarqué qu'il est tout aussi agréable de noter les événements de sa journée que de les avoir vécus.

Sous la pluie des rafales ennemies, la ville de Londres n'avait rien à envier à la forge de Vulcain.
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Maman affirme que même si demain (...) il arrive qu'on n'ait plus de confiture à poser sur la table pour le petit-déjeuner, et bien on se fera pas pour autant des tartines de néant, mais on tartinera nos toasts avec le souvenir de la confiture, ou, mieux encore, avec la promesse de son retour.
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Après tout, l'exagération n'est qu'une astuce de l'esprit pour augmenter les proportions de ce qui nous paraît mesquin dans la réalité. S'y faire une place plus confortable et y inviter des amis.
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Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu’au mois d’avril. Pour voir, une fois encore, les jonquilles de Green Park. Elles tiennent ensemble, chaque saison. Belles et fières dans le vent puissant et douloureux d’avril. Comme nous autres en ce moment.
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Vidéo de Jérôme Attal
Dans un Paris fantasmé, Antonin et Anaïs se rencontrent. Tout les oppose et pourtant, tout les attire… Neuf rencontres pour se découvrir leur permettront-elles de construire leur histoire ? Avec ce nouveau livre, Jérôme Attal nous offre un roman doux-amer sur l'amour et ses soubresauts, sur la fidélité à soi-même et aux autres, sur l'engagement et la liberté. Tout cela avec la délicatesse et l'élégance qui le caractérisent.
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