Mazie : Sainte patronne des fauchés et des assoiffés

Abandon page 268 sur 389...On ne dira pas que je n'ai pas essayé !

Je ne me suis absolument pas attachée aux personnages, à leur vie, à leur mentalité.
J'ai trouvé ça triste, sale, crasseux et parfois malsain...ce que je pourrais dire d'un livre que j'ai aimé ceci dit, mais là ce n'est pas le cas.

Page 268 Mazie n'avait toujours pas commencé à aider les sans-abris comme on nous le vend dans le résumé (outre ses dons aux bonnes soeurs pour les femmes battues et les enfants). On parlait surtout de ses relations sexuelles, de son ennui, de son impression d'enfermement, de sa soeur devenue folle de ne pas pouvoir enfanter, de son autre soeur pas fichue d'être honnête et de parler et du sale capitaine.
Moi qui suis athée, le seul personnage qui trouve grâce à mes yeux est soeur Ti.
La partie qui se passe aujourd'hui n'apportait strictement rien à mon sens...le peu qu'ils apportaient aurait pu l'être d'une autre façon. Je n'ai pas signé pour ça, franchement.

Ce qui m'a aidé à tenir aussi loin dans le roman c'est les petites informations historiques et anecdotes sur la vie à l'époque qui étaient distillées par petites touches. Pour le fond du roman et ses protagonistes, j'aurais abandonné page 85.

Je ne dis pas que le roman est mauvais, juste que je n'y ai absolument pas retrouvé ce qui m'avait alléchée sur la quatrième de couverture (où est le jazz ? le capitaine n'est absolument pas mystérieux, des personnages pas attachants, pas de sans abris avant la page 268 au moins...)...sauf pour l'alcool, ça y'en a des litres et des litres !

J'ai quand même survolé les (grosso modo) 100 pages qui me restaient, pour savoir, mais elles ne m'ont ni réconcilié avec le roman, ni donné envie de les lire vraiment.

Bref, grosse déception, pas un livre pour moi !

Histoire de Mazie autour de son journal et de témoignages de personnes qui l'ont rencontrée et aimée. J'ai été très déçu par rapport à la quatrième de couverture qui est un peut trop exaltante par rapport au contenu réel du livre. Il faut attendre la page 190 (sur 240) pour que Mazie aide les pauvres gens à la rue suite à la crise de 29. Même si il y a un épisode où Mazie tente d'aider une femme et ses deux gosses au début du livre. Pour le reste, beaucoup d'alcool, la folie de sa soeur, la caisse de son cinéma, les aventures avec le Ben le capitaine, la soeur TI... J'avoue que j'ai rapidement lu en diagonale.