Un recueil de
nouvelles canadiennes assez ressemblant à ceux d'autres nouvellistes canadiennes, qui recueillent plus ma faveur mais c'est très subjectif, comme
Mavis Gallant ou
Alice Munro et dans la lignée de
Tchekhov ou
Katherine Mansfield, pour préférer un modèle féminin et qui écrivait dans la même langue. Comme caractéristiques communes : des
nouvelles qui se concentrent plus sur un épisode de la vie, éventuellement corroboré ou rendu ambigu (voire révélateur du) par le passé ou le futur, un état d'esprit, on pourrait presque dire une tranche de vie et donc peu ou pas d'évolution psychologique des personnages et d'action.
Ici, beaucoup de personnages féminins, de fantasmes, d'exutoires du couple aussi. le recueil aborde également les relations avec l'étranger, au sens très large du terme, souvent délicates pour ne pas dire conflictuelles.
Les nouvelles de
Margaret Atwood ont eu moins de publicité que ses romans, je pense que les préfère.
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