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3.87/5 (sur 13573 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Ottawa, Ontario , le 18/11/1939
Biographie :

Margaret Eleanor "Peggy" Atwood est une romancière, poétesse et critique littéraire canadienne.

Fille de Carl Edmund Atwood, zoologue, et de Margaret Dorothy Killiam, nutritionniste, elle a passé la majeure partie de son enfance entre les forêts du Nord du Québec, Sault-Sainte-Marie et Toronto.
Elle a commencé à écrire à l’âge de 16 ans. En 1957, elle débute ses études au collège Victoria à l'Université de Toronto. Elle a notamment suivi les cours de Jay Macpherson et Northrop Frye. Elle obtient un baccalauréat ès arts en anglais (avec des mineures en philosophie et en français) en 1961.
Après avoir reçu la médaille E. J. Pratt pour son recueil de poème "Double Perséphone" (1961), elle poursuit ses études à Harvard, au Radcliffe College, dans le cadre d’une bourse Woodrow Wilson. Elle est diplômée en 1962 avant de continuer ses études à l'Université Harvard pendant quatre ans.
Elle enseigne à l'Université de la Colombie-Britannique (1965), à l'Université Sir-George-Williams à Montréal (1967-1968), à l'Université de l’Alberta (1969-1979), à l'Université de York à Toronto (1971-1972), et à l'Université de New York.
En 1968, Atwood épouse Jim Polk, mais divorce quelques années plus tard, en 1973. Elle se marie ensuite avec le romancier Graeme Gibson (1934-2019) et donne naissance à sa fille Eleanor Jess Atwood Gibson en 1976.
Le Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman "La servante écarlate" ("The Handmaid's Tale", 1985). Le livre a été adapté au cinéma par Volker Schlöndorff en 1990 et a fait l'objet d'une série télévisée en 2017. Elle a remporté le prix Booker en 2000 pour son roman "Le tueur aveugle" ("The Blind Assassin"). Lors de l'élection fédérale canadienne de 2008, elle a accordé son appui au Bloc québécois, parti prônant la souveraineté du Québec. La même année elle reçoit le Prix Prince des Asturies.
En 2015, elle a publié "C’est le cœur qui lâche en dernier" ("The Heart Goes Last"). En 2019, elle reçoit de nouveau le prix Booker pour "Les Testaments" ("The Testaments"), une suite de "La Servante écarlate", puis le Prix Babelio - Littérature Étrangère 2020. "Captive" ("Alias Grace", 2017), une mini-série télévisée, a été adaptée du roman du même nom écrit par Margaret Atwood en 1996.
Margaret Atwood est auteure de romans, de nouvelles, de poèmes et de non-fiction.

son site : http://margaretatwood.ca/
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Bernardine Evaristo nous parle de « Manifesto ». Ne jamais abandonner: telle est la devise que n'a cessé de suivre Bernardine Evaristo tout au long de son extraordinaire trajectoire. Née d'un ouvrier nigérian et d'une institutrice anglaise, l'autrice de Fille, femme, autre – qui lui a valu le Booker Prize en 2019 aux côtés de Margaret Atwood – raconte ici son enfance dans la banlieue londonienne des année 1960, ses épreuves, le racisme, les injustices, mais aussi la foi inextinguible et joyeuse qui l'a guidée dans ses nombreuses aventures. Autoportrait de l'artiste en femme rebelle, passionnée et touche-à-tout, Manifesto nous entraîne dans les coulisses d'une vie trépidante, faite de voyages, d'amours, de poésie, de théâtre et d'engagements. Ce texte intime jette un regard neuf sur quelques-unes des questions essentielles de notre époque – le féminisme, la sexualité, le militantisme, le communautarisme. Avec panache, humour et générosité, Bernardine Evaristo nous invite, chacune et chacun, à devenir ce que nous sommes, envers et contre toutes les formes d'oppression. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Françoise Adelstain Actuellement en librairie
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Citations et extraits (1815) Voir plus Ajouter une citation
Raconter, plutôt qu’ écrire, parce que je n’ai pas de quoi écrire et que de toute façon il est interdit d’écrire, mais si c’est une histoire, même dans ma tête il faut que je la raconte à quelqu’un. On ne se raconte pas une histoire seulement à soi-même. Il y a toujours un autre. Même quand il n’y a personne.
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... personne ne meurt d'être privé de rapports sexuels. C'est du manque d'amour que nous mourons.
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Ce n'est pas tout le monde qui recherche l'éclat pur et clair de la vérité.

LES FILLES DE L'AIR, RÉUNION AU SOMMET.
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Il n'y a rien de pire qu'un imbécile instruit.
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Margaret Atwood
[...] De même, j'ai ménagé à ma Servante une évasion possible par le Maine et le Canada. Et j'ai aussi ajouté un épilogue, qui laisse imaginer que la Servante et le monde où elle vivait sont remisés dans un lointain passé historique. Quand on me demande si l'histoire de La Servante écarlate est sur le point de "devenir vraie", je me dis qu'il y a deux avenirs dans le livre, et que si le premier "devient vrai", le second le pourrait aussi.
p522 La Servante Ecarlate, Postface par l'auteur (traduit de l'anglais (Canada) par Patrick Dusoulier.
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L'ordinaire, disait tante Lydia, c'est ce à quoi vous êtes habitués. Ceci peut ne pas vous paraître ordinaire maintenant, mais cela le deviendra après un temps. Cela deviendra ordinaire.
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La nuit m'appartient, c'est mon temps à moi, je peux en faire ce que je veux, pourvu que je reste tranquille. Pourvu que je ne bouge pas. Pourvu que je reste couchée immobile. La différence entre coucher et se coucher. Se coucher est toujours pronominal. Même les hommes disaient j'ai envie de me coucher et pourtant ils disaient partout j'ai envie de coucher avec elle. Tout ceci est spéculation pure, je ne sais pas vraiment ce que disaient les hommes. Je ne connaissais que leur parole.

Je suis donc couchée à l'intérieur de la chambre sous l’œil en plâtre du plafond, derrière les rideaux blancs, entre les draps, aussi lisse qu'eux, et je fais un pas de côté pour sortir de ce temps qui m'appartient. Sortir du temps. Pourtant c'est bien ceci le temps et je ne suis pas à l'extérieur.

Mais la nuit est mon moment de sortie. Où irai-je ?
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« Notre fonction est la reproduction : nous ne sommes pas des concubines, des geishas ni des courtisanes. Au contraire : tout a été fait pour nous éliminer de ces catégories. Rien en nous ne doit séduire, aucune latitude n’est autorisée pour que fleurissent des désirs secrets, nulle faveur particulière ne doit être extorquée par des cajoleries, ni de part ni d’autre ; l’amour ne doit trouver aucune prise. Nous sommes des utérus à deux pattes, un point c’est tout : vases sacrés, calices ambulants. » (p. 152)
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Il est impossible de décrire une chose exactement telle qu'elle est, parce que ce que l'on dit ne peut jamais être exact, il faut toujours laisser quelque chose de côté, il y a trop d'éléments, d'aspects, de courants contraires, de nuances ; trop de gestes qui pourraient signifier ceci ou cela, trop de formes qui ne peuvent jamais être complètement décrites, trop de saveurs dans l'air ou sur la langue, de demi-teintes, trop.
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L'attente est aussi un lieu : c'est partout où l'on attend.
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