Pourquoi se sont les salariés qui pleurent leur usine ? Ce sont les patrons qui devraient être tristes.
Je sais que je viens de claquer toutes les portes derrière moi.
Discuter est une activité à laquelle il est nécessaire d’être convié et il ne suffit pas d’être là pour avoir l’autorisation de poser des questions, de donner son avis ou d’acquiescer bruyamment. Même quand on ne comprend rien, il faut attendre, se raccrocher à quelques mots, se laisser porter au fil des phrases.
Vous avez des droits, mais aussi des devoirs. Vous pouvez être radié, chantonne le petit film
Assises à leur bureau, deux personnes boivent distraitement du café dans un gobelet. Elles me semblent appartenir à un autre univers que le mien, d’une manière différente, vaporeuse et lointaine, hors de portée.
...Il n’a pas trente ans. Il court partout. Il ne dit à personne combien il gagne. Il a peur.
Un des ses fils, qui travaille lui aussi dans un hypermarché, vient de signer un contrat où il renonce aux 35 heures et à sa prime de transport.
Je suis disponible à toute heure, tous les jours, pour toutes les tâches, et il me semble utile de le répéter plusieurs fois, d’un ton déterminé.
...La manifestation grossit toujours, mais sans colère, sans slogan réel, comme si sa seule revendication était sa propre masse.
Mon stage propreté commence demain matin. En m’y inscrivant l’autre jour, à pôle emploi, un conseiller m’a dit : « surtout, mettez des vêtements propres. Et pas de talons aiguilles, ni de minishort.