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Citations sur La mécanique du passé (6)

Dans la soirée, je songeai, confuse, au tutoiement qui m'avait échappé et m'interrogeai à nouveau sur cette relation entre Aleksander et moi. Il m'apparut que notre proximité aurait pu, en effet, autoriser naturellement l'emploi du « tu », mais en réalité, le vouvoiement conférait à notre échange une certaine élégance, une réserve contenue, respectueuse, que le tutoiement aurait réduite à une simple camaraderie. Le « vous » était privilège, il enveloppait nos conversations d'une brume de sensualité et imposait une distance courtoise qui plaçait nos échanges sur un plan supérieur. Il ne souffrait aucune familiarité et induisait une posture que le « tu » n'aurait pas induite. Conserver cette distance avec Aleksander m'ouvrait ces possibilités et je ne souhaitais en aucun cas détériorer notre relation sous prétexte d'un rapprochement illusoire.
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Je m'étais réveillée ce matin tellement plus légère, parce que je n'avais pas le choix ! Quelqu'un décidait pour moi et me guidait de manière bienveillante vers ce qui semblait être le meilleur pour moi.
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Comment parvenir à gérer ma famille et mon travail ? Je ne pouvais abandonner ni l'un ni l'autre, et la combinaison des deux devenait difficile depuis la disparition de mon époux. Cela me semblait insurmontable. La culpabilité prit rapidement le dessus. Je réalisais que mon fils devenait mon problème principal.
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Le dermatologue nous reçut en fin de journée et se contenta de prescrire de nouveaux médicaments. Tandis que Malone jouait dans un espace du cabinet dédié aux enfants, le spécialiste confirma le diagnostic de dermatose avec composante psychosomatique. Il me sembla hésitant quant à la garantie de résultat du traitement. Je ne savais plus quoi faire.
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Les premières lueurs de l'aube s'invitaient à travers les persiennes. Yann s'éveilla, dirigea sa main vers la mienne et l'enveloppa tendrement. Dans un bruissement de draps, il s'étira ensuite longuement puis se recroquevilla vers moi. J'ouvris les yeux et l'observai, m'attardant sur l'indiscipline de ses cheveux et le léger plissement des yeux qui soulignait l'ébauche de son sourire.
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Quelques jours plus tard, tandis qu'Emma prenait la route pour l'Ariège, je me rendis à la consultation d'Aleksander.
Je pénétrai avec légèreté dans cette ruelle qui m'était devenue familière et réalisai à quel point c'était agréable de se sentir dirigée. Emma avait pris les choses en main et je trouvais cela confortable… Confortable, quel drôle de mot ! Moi, qui vivais dans l'hyper-contrôle quasi-névrotique, depuis si longtemps, je réalisais que je parvenais à lâcher prise. Emma ne m'avait pas laissé le choix, c'était peut-être cela, la clef… Pas le choix ! Je m'étais réveillée ce matin tellement plus légère, parce que je n'avais pas le choix !
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